Daddy, c'était la viande de frappeur | 09 juillet 2012

On dirait mon père en 1987, août 87, sa coiffure impeccable abîmée par la choc, la taule, la caisse, le pare-brisé explosée la gueule, défoncé le fion la fiotte de daddy. Son beau bez, sa belle anus la main posée sur le volant, le choc, t'as...

vu ses chaussures hein? Daddy, c'était la viande de frappeur, la caillasse de culot, le meurtre meurtrie dans des litrons de sky premier prix! C'est ça c'est là que papa 1987 et "son fils sa bataille", son Balavoine pourri des nuits, des croupis, des petits coups de couteaux dans les veines de l'avant-bras, devant le fiston "t'as vu c'que ta mère de pute de mère a fait de moi?!!!"... Et sa face, ses yeux bleus bouillis qu'un ronflant de porc, une bile de papa craché dans la viande de sa joue, son jouir, son lendemain...
Ses blagues de tennisman raté, ses ronfleurs et sa tête déguisée bourrée en fantôme à 3 heures du matin, dans la chambre du gamin, la bite en main: "T'auras une grosse bite comme ça put'ard ma fils"... Daddy des dents, des ronds et coins, une claque dans la gueule de n'importe crimeux offiçiant sur interthon le réseau la vie... Papa, ma daddy, à l'instant de sa coiffure impeccable secouée par le choc choxx d'un suicide un coup d'lame de toxx...
Andy Vérol  (Extrait de "Je suis un homme clitoridien)

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