Une fange foldingue d'abrutis fossilisés par les angoisses | 15 juin 2012

Tu as le collègue qui ne parle jamais à personne, que tout le monde trouve bizarre, qui vient te parler un jour. T'as pas l'air trop con alors il sympathise. Et là, insidieusement, il te dit: "On est d'accord, on peut créer une communauté sans bagnoles, un peu moins conne que la société dans laquelle on vit"... Et là tu te dis: "Putain, je vais finir ma vie dans un monde de pouilleux flippants. Les déclassés intellos/classe moyenne... Une fange foldingue d'abrutis fossilisés par les angoisses, l'enfant-boss, le manger bio-presque-parfait et les réseaux sociaux"...

Andy Vérol