Les feignasses hantant les survivants | 18 septembre 2012

Je vais jusqu'au bout des morts, je les pousse dans leurs derniers retranchements, les achevant à coups de canons de l'autre côté de la rivière! Pas de coups de semonce, les zombies, je les démolis, les farcis à la sauvette, en pleine pourchasse, « chimiquant » leurs derches avec des sauts d’crachats (salopés par les emballages plastocs, les médocs à l’unisson et les trieuses à angoisse, alcool, clope, dope)… A l’assaut les cons ! Vous pourrirez loin de moi ! Moi j’crime, j’hurle, je vis ! Moi j’vais au bout, après le mur et je cours ! Dans la terre glaise, le terreau, le sable ou le petit chemin avec les graviers-là (on y cherchait les fossiles des journées entières),  vous roupillez, allongés, feignasses hantant les survivants. Je suis un survivant de ce monde, je suis un warrior ! Je n’ai peur de personne, me giclant d’orgasme de partout, sur tout, partout sur le corps, la peau, évider les bollocks en cascade ! J’ai peur de personne ! Je suis presque prêt à rejoindre les armées des morts, j’finis le récit, j’en fauche encore un ou deux au passage, un de ces vivants viandés dans le velu du monotone ! UN OU DEUX ET JE ME LAISSE ABATTRE, me jetant dans le vide, fauché par mille tirs, un corps de trous d’balles !

Extrait de Mon Usine, la suite… Roman en cours d’écriture.
A insérer entre deux clapets.

Andy Vérol

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