Mes pectoraux poilus | 10 septembre 2012

Mon soutif à balconnets était mignon, rose avec des petits nœuds. Il mettait mes pectoraux poilus bien en valeur. Luisants. Zébrés par les coups de griffes. Bombés par les pompes et excitants comme des poires à constipés. S’ils me traitaient de fou, je leur montrais mon sexe. S’ils me privaient de croquettes, je lapais la flotte de mon verre comme un clebs. A ça s’ajoutaient des nuits qui n’en finissaient plus, des montagnes qui poussaient sur la peau qu’ils nommaient les crêtes de tumeurs.

Andy Vérol

Commentaires

Articles les plus consultés