Quelques grains de beauté à percer | 23 septembre 2012

Encore quelques grains de beauté à percer, quelques planchers à sidérer, des flux d'air à empêcher et je serai là, triomphant dans ma flaque d'humeurs dans laquelle ma corps trouillera dur. Ce roman est une déjection, le fruit des orifices, le monstre qui trompe, qui induie en erreur. Il est le chemin qui conduit à la falaise. Ce roman ronge jusqu'à bouillir la confiance, jusqu'à graver des idées de mort, mais ce roman vient, accouché par tous les orifices odorants de mon corps. J'y arriverai, je sais pas, je tenterai de le finir, mais avant ça, j'ai encore quelques grains de beauté à percer.
AV

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