Pourquoi je suis devenu réac...





Mes chers Lascars.

1er novembre 2018.

Cérémonie de dialogue avec les cailleras qui squattent mon parking. Suite au bain de sang survenu la nuit dernière dans ce même parking, il n'y avait que des mecs cools de cité, les autres hardcore se la jouant queue entre les jambes après avoir pissé, chié, dégueulé, menacé de mort et insulté femmes, enfants et hommes besogneux... Dialogue tendu, musclé mais je suis rodé. Au final tous les mecs m'ont serré la pince, me souhaitant une bonne soirée... Mais je ne suis pas dupe, les autres seront bientôt là, à nouveau... Et je serai là, je ne les laisserai pas gagner du terrain, je ne les laisserai pas diriger... Je suis un boss, humble, je ne suis pas un lâche, je ne suis pas un héros, je ne suis pas un maître, je ne suis pas un esclave. Je n'ai pas peur, je suis exalté, je suis calme, je suis bientôt mort.

1er novembre 2018.

Je vis en hlm. Ces racailles je les connais aussi bien que toi. 15 blackos hardcore qui traitent et touchent ta femme comme une grosse pute tous les jours, j'ai choisi. Je sais que l'un a papa en zonzon à cause du trafic de shit, je sais que l'autre s'est fait dilater le cul par Jean, le tonton alcoolique, je sais que l'autre a été frappé depuis l'âge de six mois par maman folle, je sais que bidule a été humilié à l'école par un instit facho, je sais que untel et un autre sont contrôlés par les flics en se faisant traiter de nègre et de fils de pute, je sais que machine et machin sont humiliés depuis vingt-neuf siècles par les salauds de blancs, je connais les centaines de millions d'esclaves africains à cause des arabes, des Occidentaux et même leurs propres rois noirs, je sais que leurs parents ont été traînés dans la boue par des patrons capitalistes qui ont usé de leur faiblesse pour nettoyer les égouts... Mais même si je sais ça même si moi aussi je me suis occupé d'eux, même si je comprends leur colère, leur haine et leur débilité suicidaire, je ne leur donnerai pas une once de pardon quand ils traitent ma femme de pute, qu'ils lui soufflent qu'elle est bonne à être violer dans l'oreille ou par le regard ni même à d'autres femmes que la mienne, je n'accepte pas et ne leur donne pas le droit de me menacer de mort, je ne leur donne pas le droit d'uriner sur le chemin des enfants qui tombent dedans... Ou alors si je dois accepter tout ça, alors je dois accepter les Sections d'assaut de Hitler qui étaient des repris de justice, des homos oppressés, des tocards humiliés par la République de Weimar, des pervers narcissiques, des violeurs, des affamés, des pestiférés. Je comprends leur douleur à tous, moi-même j'ai souffert mais je n'en donne pas les détails. Mais ces gens tellement pardonnables par tous les sauveurs sociaux, politiques et économiques de ce monde du mensonge, de fourvoiement de la compassion, je ne leur donne pas le droit de me menacer de mort, de promettre le viol à ma femme et laisser les gosses chuter dans leurs flaques de leur pisse. Ceux qui ne vivent pas ça ou qui leur accordent un pardon permanent ne les aident pas, ils les enferment à jamais dans leur putréfaction. Ce livre s'appellera: « Ne me traitez pas de fasciste » et j'emmerde tous ceux qui ne pourront pas s'empêcher de le faire...

3 novembre 2018.

Qu'on cesse de me parler des keufs petits malheureux, pauvres victimes de la pénurie. Aujourd'hui j'arrête une voiture de police qui faisait une ronde dans un centre commercial où il n'y a strictement aucun problème ni événement. Je leur explique que la bande de connards a repris possession du parking que je paie et dans lequel ils pissent, chient, picolent comme des trous, fument, insultent femmes, hommes, enfants... J'explique aux keufs que j'ai déjà déposé pour des faits de violence deux jours avant (avec intervention de la police scientifique), et leur explique que les mecs me menacent, qu'ils sont là, qu'ils veulent en découdre, que je vais rentrer dans mon parking dans dix minutes et qu'ils seront là pour m'accueillir. Et vous savez quoi ? Je précise bien qu'ils patrouillent là où il n'y a strictement aucun problème, ils me répondent "ben appelez le 17 Monsieur et portez plainte"... Je leur dis qu'il y a trouble à l'ordre public, que les mecs sont en train de tout retourner, et ces bleus, en voiture, sur équipés, ils font quoi ? Rien. "Bon courage monsieur, bonne soirée quand même".
Je ne suis pas ministre, pas cadre supérieur, pas une huile, pas propriétaire, la police nationale n'est donc pas un service public, n'est pas une administration, c'est une police censitaire, mais attention pour ceux qui paient plus de 5000€ d'impôts par an, pas pour les smicards, pas pour les rsa, pas pour les miteux, les gueux. Les flics bossent pour les classes moyennes propriétaires et les bourgeois. La police est donc l'ennemi des classes populaires. La police est illégitime puisqu'elle ne travaille que pour une frange haute de la société.
L'ennemi, c'est l'état.
PS : petite phrase du gros tocard qui dirige la France : « Replacer le service du citoyen au cœur du métier de policier », selon le vœu formulé par Emmanuel Macron.

13 novembre 2018

Les lascars mon amour... Toujours en squat dans le parking, désormais adossés à la bagnole, dégueulant par terre et toisant les locataires hlm... Suite : mains courantes, plaintes et rejets de plaintes auprès des polices moribondes de banlieue. Rien. On passe à la vitesse supérieure. Puisque les lascars se fournissent dans une épicerie qui leur vend de l'alcool alors qu'ils sont ivres morts et au-delà de 20h00 contre l'obligation préfectorale de ne plus vendre de l'alcool à qui que ce soit, nous allons plusieurs familles et moi attaquer cette boutique en justice du moins pousser au cul l'état de la faire ou fermer ou lui interdire la vente complète et définitive d'alcool. Également, rendez-vous à la réunion publique du maire de Cergy le 29 novembre que nous allons interpeller pour le mettre face à ses responsabilités de premier magistrat de la ville. Il se rappellera sans doute que les municipales approchent à grands pas et que tout un quartier qui ferait du bruit face à son laxisme avec la petite mafia locale ne serait pas bon pour son blase... Un mini exemple de ce qui se passe en banlieue... Et pendant ce temps dans les quartiers chics de Paris et Neuilly, la police veille sur l'argent des bourgeois...

17 novembre 2018

Dans l'appartement F4 en face de chez nous, ont été logées quatre familles africaines et syriennes. Quinze personnes dans 80 mètres carrés qui cohabitent tranquillement, se partagent l'unique salle de bain, l'unique WC, l'unique cuisine, qui utilisent le bord de la fenêtre comme frigo en cette période de froid. Ils sont venus de loin pour échapper à leurs enfers et ici, dans notre quartier HLM où les gens sont modestes, ils ont été bien accueillis. D'autres appartements ainsi que l'ancienne patinoire leur ont été confiés. Ceux qui emmerdent le monde dans notre quartier populo ne sont pas les immigrés qui bossent durs ou qui se démerdent comme ils peuvent, ce sont des français en échec social qui invoquent le racisme des blancs, "l'enfer" que leur fait vivre la France pour pisser, chier, dégueuler dans la rue, sur les pieds des mendiants, sur ceux des passants, sur ceux des migrants. Un quartier comme celui-ci révèle les paradoxes et surtout l'inconsistance des discours politiques de l'extrême droite à l'extrême gauche. Mes voisins d'en face, tout comme tous les autres, quel que soit leurs origines, leurs histoires méritent qu'on les libère de ces lascars qui pourrissent la vie de tous. Le 29 novembre, j'irai dire tout ça au maire de Cergy qui ne prend pas la mesure de cette réalité.

24 novembre 2018

Convergence des luttes : je ne vais pas raconter pour la cinquantième fois cette occupation de mon quartier par des bandes de cramés qui agressent, menacent, pissent, chient, trafiquent, tabassent habitants, passants, étudiants, harcelant sexuellement les femmes et toisant toutes les autorités. Et pour cause des dizaines de plaintes déposées sans suite, absence totale de réponse des députés, du maire, et de la préfecture. Les tensions sont devenues telles que les femmes ne peuvent plus sortir après vingt heures. Ce n'est pas un sentiment d'insécurité, c'est l'insécurité dans toute sa splendeur. Certains habitants se sont frittés avec ces mecs qui leur ont détruit leurs voitures, et autres représailles.
Le climat de violence est arrivée à un point de non-retour et cela fait deux ans que ça dure et c'est de pire en pire.
J'ai pris la mesure du problème. Les flics ne bougent pas, les élus s'en foutent.
J'ai donc travaillé à la convergence entre les habitants du quartier, mais aussi maintenant d'autres quartiers gangrénés. Mais ça va plus loin, j'ai convergé avec un vaste mouvement des étudiants des grandes écoles et universités de Cergy. Une pétition signée par plus de 1000 personnes en cinq jours, tous les présidents des BDE sont mobilisés. Nous convergeons.
Et l'autre étape sera le 29 novembre 2018 à 20h00, le maire socialiste de Cergy organise une "réunion citoyenne". Il va être surpris de nous voir débouler, étudiants, riverains, commerçants dans sa réunion pour le mettre au pied du mur, pour qu'il se bouge le cul ou alors nous ferons en sorte qu'il dégage de la mairie d'ici les Municipales. Nous allons contacter les médias pour le faire savoir et je propagerai de façon virale l'information sur ce maire socialiste qui ne bouge pas et qui- c'est flagrant- travaille pour sa petite clientèle de laxistes et de pleutres républicains.
Ce mouvement que je co-anime désormais avec un étudiant de l'ENSEA est constitué de citoyens de tous bords, toutes origines, de tous corps sociaux...
La suite dans quelques jours...

27 novembre 2018

Opération lutte contre les politiques locaux qui ne bougent pas le petit doigt pour régler le problème des lascars qui ont pris possession de mon quartier, suite. Si vous voulez connaître le détail, j'ai publié un long texte sur le sujet il y a quelques jours. Bref, j'ai confirmation de la présence de la presse locale que j'ai contactée pour bien mettre la pression sur le maire, le député et les pontes de l'état (préfet, commissaire divisionnaire etc.). Je vais faire connaître la situation avec d'autres : les représentants de toutes les grandes écoles et université présentes à Cergy, des commerçants, des riverains, des gilets jaunes, des anti gilets jaunes, des "apolitiques", des ultras, des modérés, des athées, des musulmans, des chrétiens... Bref tous bords confondus. Nous faisons à l'échelle locale, dans cette ville de 65000 habitants quelque chose comme un mini séisme. Nous ne lâcherons pas et nous pousserons les autorités à agir. Ici les étudiants à la dèche, les chômeurs, les travailleurs pauvres sont livrés aux lascars par des politiques corrompus qui se foutent bien de leur sort. Puisque la République "officielle" a décidé de laisser se développer cette zone de non droit, nous avons décidé de créer une petite république fluctuante et réellement populaire contre ces élus. Soit ils sont contre nous et ils dégagent, soit ils sont avec nous et on leur fera un traitement de faveur : ils dégageront la tête haute...

29 novembre 2018

Suite réunion publique avec les petits monarques de la seigneurie de Cergy : le maire s'est soudain tu lorsque l'immense Roi de l'agglomération de Cergy-Pontoise, Dominique Lefebvre, ancien maire de Cergy, membre de la cour des comptes, ancien député ami de Valls dégagé par un tout lisse LREM, a parlé. Le seigneur de tous les seigneurs nous a expliqué qu'il nous avait entendus et que le problème des lascars qui pourrissent le quartier serait réglé "dans les années à venir, le temps de rénover le grand centre de Cergy". Bon en gros, on fait que dalle pour l'instant... Jusqu'à ce que le maire de Cergy se fasse dégager par le roi, que dis-je l'empereur de l'agglomération peuplé de quelques 200 000 sujets.
Mais je ne vais pas lâcher l'affaire. Je vais y aller, je vais demander à participer aux réunions et bien sûr continuer la fronde anti lascars mais aussi contre la passivité de la mairie, de l'agglomération et de l'état. La République est morte, mais ma bouche peut encore parler !

30 novembre 2018

J'invite les gilets jaunes qui ne se sentent pas de côtoyer ceux d'entre eux qui sont de droite et d'extrême-droite et donc anti sociaux, à porter un brassard vert pour s'en distinguer et affirmer que leur colère légitime contre ce président ultra libéral n'a pas pour objectif d'installer un pouvoir nationaliste, anti écologique et autoritaire.

1er décembre 2018

Lascars qui occupent mon quartier, suite. Comme je l'ai indiqué, j'ai interpellé le maire et convoqué la presse. L'intervenant de l'article, c'est moi... Voici un article sur la situation... Et oohhh miracle ce con de responsable de la boutique qui s'est transformée en débit de boisson pour les lascars avoue qu'il écoule sa marchandise illégalement, au-delà des heures d'ouverture ! Je vais passer à l'étape suivante maintenant. Des infos bientôt...
Lascars qui occupent mon quartier, suite. Après l'arrivée en force de mon collectif de riverains à la réunion publique du maire puis la publication dans le Parisien de mes propos contre cette situation, plus de traces des lascars en question depuis plusieurs jours. Ils reviendront sans doute. C'est pourquoi j'ai sollicité une rencontre avec le maire et le commissaire divisionnaire central en charge de la sécurité du secteur. J'attends leur réponse. On ne lâche pas. Il ne faut jamais lâcher, être méthodique, déterminé, organisé et en capacité de contrer toutes les objections bidons des forces publiques.

8 décembre 2018.

Lascars qui occupent mon quartier, suite. Représailles contre ma femme et moi, qui paraît anodine comme ça mais qui ne l'est pas : ils ont tagué une place de parking sur des dizaines d'autres et c'est quelle place ? Ben la mienne. Si ma bagnole avait été là, c'est ma caisse qu'ils auraient taguée. Mais je ne lâche rien même si l'étau se resserre autour de ma femme et moi. Leur objectif est de nous cadenasser. Et pendant ce temps la police est inexistante, invisible. Le maire n'a pas répondu à ma demande de rendez-vous, le propriétaire Foncia refuse de sécuriser les lieux. La boutique continue à vendre de l'alcool à ces lascars envers et contre une interdiction préfectorale.
Le collectif de riverains que j'ai créé va continuer à mettre la pression sur les autorités. Réunion prochaine entre nous pour décider d'actions. Je vais également informer la presse pour expliquer que les élus et technocrates s'en branlent.

11 décembre 2018.

Lascars qui occupent mon quartier, suite. Puisque les flics ne font que des arrestations préventives, ils n'ont pas le temps de procéder à des arrestations justifiées. Désormais les mecs qui n'étaient qu'une dizaine il y a deux mois sont une trentaine et ont pris possession entièrement du parking, virant tous les locataires... Merci la police qui tabasse pour les beaux quartiers... Pas pour les quartiers populaires...

14 décembre 2018.

Lascars qui occupent mon quartier. Suite... Maintenant le lien est établi avec le maire de Cergy qui a ouvert la discussion avec moi et donc le collectif de riverains que j'ai créé. Étape suivante : une réunion avec le maire, le cabinet du préfet et le commissaire divisionnaire principal de l'hôtel de police. Quand ? Je n'en sais rien mais j'y serai convié pour défendre la parole du collectif.
La situation devient dangereuse. Les lascars se bastonnent tous les jours, armés de couteaux de façon avérée. Ils tiennent notre parking et les voies adjacentes. L'un des riverains possède des armes à feu, il est un tireur de pointe (tout à fait légalement) et a déjà contacté trois de ces connaissances pour une éventuelle opération de représailles contre les lascars si la police et les autorités en général ne bougent pas. Je temporise encore et demande à ceux qui veulent un assaut violent et fatal contre ces lascars complètement incontrôlables d'attendre encore que mes démarches légales aboutissent à une action des forces de l'ordre.
J'ai rappelé aux services de la mairie que lorsqu'il le voulait l'état savait agir et même agir en outre passant la loi (voir les manifs des gilets jaunes avec de nombreux manifestants pacifistes visés à la tête par des flashballs sans parler des grenades de guerre utilisées contre des citoyens). J'ai dit que NOUS, le collectif, nous demandons une intervention réelle, pas une évacuation bien molle des lascars qui reviennent tranquillement dans l'heure. J'ai signifié qu'il y avait trouble à l'ordre public, ivresse sur la voie publique, vente et consommation de stupéfiants dans notre parking, violation de propriété, menaces de représailles, violences verbales, possession d'armes blanches, vandalisme, destruction de véhicules en signe de vengeance et enfin ma place de parking (et aucune autre) taguée en signe d'expropriation de cet espace que je loue (bien assez cher).
On avance, même si c'est compliqué, je ne lâche rien. Baisser les bras, c'est se soumettre. Céder face à la horde, c'est un déshonneur. Laisser faire, c'est être pleutre.
L'avenir sera bien pire et plus dangereux. Se défendre, s'armer de mots, de force, se regrouper, c'est se donner une chance de vivre debout et non couché.

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