Une vie avariée
Avec les réseaux sociaux, ce qui
était bien, c'est que même quand tu allais mourir, quand tu sombrais dans une
souffrance infinie, on se foutait royalement de ta gueule. Les nazis n'auraient
pas rêvé mieux comme pourriture haineuse. Et le pire, c'est que c'était les
plus "humanistes" et les plus grands défenseurs des victimes de l'oppression
qui se moquaient jusqu'à l'humiliation de ceux qui étaient terrassés par le
désespoir.
Une vie avariée. Les écrivains,
tels des cadres supérieurs, sont interdits de désespoir. Juste être performants
et productifs.
J'en ai marre des idées en plastique
sur les réseaux.
Jus de ventre puissant, yeux
laqués, dents croustillantes, guillotine molle...
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