Je suis un trans-spéciste qui se vit comme un porc à l'intérieur.
Je ne me sens ni homme, ni femme. Je suis un trans-spéciste qui se vit comme un porc à l'intérieur. Je demande que soit retiré des salles de cinéma, des plate-formes Netflix et autres tous les films et dessins animés qui insultent, rabaissent les cochons qui parlent. Je remercie à ce titre tous ceux qui pour des raisons religieuses, idéologiques ou gustatives ne mangent pas de porc, mais aussi ceux, et ils sont rares, qui se battent contre le porcisme largement répandu dans les médias et dans la production artistique. Nous les trans-spécistes, qu'ils soient cochons, poulets ou ver de terre, manifesteront demain devant le musée de l'Homme pour que plus jamais nous ne soyons à ce point victimes d'amalgames. Nous pensons à tous ces gens qui traitent au-truie de gros porc ou de pine d'huître. Nous exigeons que notre cause soit entendue. Nous, les trans-spécistes demandons des droits spécifiques. Qu'on construise des bauges, des poulaillers, des écuries et des étables avec des loyers acceptables pour nos bourses.
À ce jour les autorités et les médias font la sourde oreille. Mais nous ne lâcherons rien. Les droits humains furent un progrès, mais l'avenir est à la reconnaissance de notre communauté.
À bon entendeur, (porc) salut ! (ah non port-salut. Mais nous sommes aux côtés des citoyens qui se sentent fromage au plus profond de leurs âmes)
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