La dictature rêvée des nouveaux progressistes



Sur la chaîne  FreeInfo , un transgenre explique être discriminé  dans ce bar qui défraie la chronique auprès des "Victimes de l'oppression blanche". Le patron refuse de créer des toilettes spécifiques à côté de celles des femmes et des hommes. Le présentateur est un homosexuel converti à l'islam actuellement en "traitement pour retrouver le droit chemin". Patrice Restue se fait désormais appeler Mohammed. Il défend un islam non-genré aux côtés des patriotes planétaires. Ces derniers ont longuement revisité l'Histoire, découvrant qu'il existait une pyramide des races opprimées. Pour réparations, ils exigent un espace vital, un empire qui excluerait, peut-être même qui éliminerait les oppresseurs éternels: les mâles blanc cis-genres et leurs complices nommés "citoyens d'avant".

Dans les dizaines de zones dites autonomes, le ménage a déjà commencé. Tous les édifices qui rappellent cette minorité génétiquement oppressive selon leurs termes ont été détruits ou convertis en centres "pour la paix et la justice". FreeInfo est le principal média relayant leur vision du monde. Des espaces de transition mentale appelés sas de déculpabilisation sont aménagés à l'entrée pour tous les blancs et non-blancs venus de l'extérieur. Durant deux mois, ces immigrés sont tenus d'apprendre la "vérité" sur eux-mêmes. Des séances de contrition sont régulièrement mises en place. Pour ceux qui échouent, c'est le bannissement et parfois la castration publique. Cela est bien sûr fait avec "Humanité" puisqu'on endort le "porc" avant de l'émasculer.

Il y a également ceux qui vivent dans ces zones depuis un certain temps et qui sont largués par les dernières évolutions du "progressisme". Ainsi récemment, une lesbienne est sortie avec un transgenre non-opéré. Du flirt, leur histoire prit une tournure inattendue puisque cette lesbienne découvrant le phallus de sa partenaire décida de rompre après avoir refusé de le masturber. Le trans porta plainte pour transphobie, rappelant qu'il était une femme mentale et que son sexe ne pouvait être autre chose qu'un vagin. Le procès fut houleux mais le juge, Souad Lecime, grand défenseur des principes, a condamné la lesbienne à la reconduite à la frontière pour "transphobie et fascisme cis-genre avéré". La citoyenne lesbienne expulsée s'est suicidée dans la maison de sa maman, militante féministe du XXe siècle inscrite sur la liste "noire" des territoires autonomes pour entente avec l'ennemi.

Pour revenir au patron de ce bar refusant de créer des toilettes transgenre, il est actuellement reseté sur les réseaux sociaux, cité par des milieux de patriotes planétaires comme pédophile notoire, néo nazi et criminel par descendance. Ce dernier terme est né du long cheminement de pensée des mouvements progressistes de la nouvelle ère. Il signifie que l'on est le porteur des crimes de ses ancêtres. Cela est admis, il suffit de le reconnaître et d'embrasser les pieds d'un représentant de chaque minorité oppressée pour s'excuser et être absous de tous ces crimes. Dans le cas de ce patron, refusant l'élémentaire obligation de créer des toilettes spécifiques, ses excuses sont annulées et il est reconnu publiquement comme criminel, esclavagiste, raciste, Islamophobe, négrophobe, homophobe, sexiste, machiste, transphobe, etc.

L'un des plus grands philosophes des zones autonomes a récemment déclaré: "Aux excès des oppresseurs, répondent légitimement les excès des oppressés. La peur a changé de camp."

Le patron du bar sera expulsé de la zone autonome "Liberta 3" dans quatre jours.

Commentaires

Articles les plus consultés