Le beauf contemporain bouffe des kebabs, tapisse ses inepties vocales de "wech", de "sur le coran". Journul intime 12.

 



Sans nul doute, le beauf contemporain bouffe des kebabs, tapisse ses inepties vocales de "wech", de "sur le coran". Mais c'est un beauf. Un populo. Un pas très malin, un peu roublard, fringué comme il peut selon un référenciel "claquettes, chaussettes, survet'", d'autres fois "foulard, camionnette de roublard et gros tubes de ringards", parfois tout ça à la fois. C'est sans doute pour paraître moins con que ses pieds. 


N'y voyez aucun mépris de ma part. J'en fus un, dans cette section de la vie où tout paraît plus grand que soi. Un monde plein de vergognes, contraint par des horizons aussi éloignés que le bout d'une queue jaillissant du dessous d'un bide gras. 


Je n'ai jamais aimé les côtoyer, encore moins en être. Ces gens ne méritent aucune forme de compassion ou de respect. Pas plus que les autres. Les beaufs sont généralement pauvres, ou d'une classe moyenne inférieure selon la terminologie anglo-saxonne. Mais ils fascinent les classes moyennes supérieures de gauche, surtout, et vraiment surtout, s'ils sont d'origine africaine. Pour ces semi-bourgeois aux origines diverses, c'est un peu la matière magique de leur rédemption athée. 


N'ayant pas de Dieu, ils ont pourtant une religion dont ils fêtent le culte via une approche compassionnelle du beauf. Ils détestent les beaufs blancs qu'ils trouvent "beaufs et fachos", mais ils aiment les beaufs d'origines lointaines qui n'ont pourtant de différents des blancs que leurs origines avec ce petit truc en plus qui un Dieu au nom dépayant. 


Ces mêmes semi-bourgeois, s'ils lisent ce texte, me traiteront dans l'instant de raciste, de méprisant, de connard. Je les comprends et je sais qu'ils oseront la plus vulgaire des parades pour me contrer, ils me diront qu'ils ont des grands parents ouvriers et communistes ou encore une jeunesse ou ils n'allaient pas en vacances et roulaient en 4L.


Quelques-uns avoueront qu'ils pétaient dans la soie étant enfants mais qu'ils ont été élevés dans des valeurs de respect et d'entraide. D'autres enfin revendiqueront leur jeunesse dans une famille réactionnaire contre laquelle ils se sont révoltés. 


Me concernant, ayant vécu la plus grande partie de ma vie parmi les beaufs, et encore aujourd'hui, je peux affirmer que je les méprise tout autant que leurs défenseurs bien planqués des quartiers plus privilégiés. Ce sont tous pour moi de funestes bestioles qui se nourrissent de leur propre merde. 


Je les entends gronder derrière leurs écrans. Je les entends chercher leurs mots de haine et de dégoût avant de me les balancer au visage. Pleutres diarrheux. Ils défendent l'égalité des sexes, ils crachent sur le christianisme, ils défendent le droit à la différence, ils crient leur amour pour les pauvres tout en les laissant croupir dans les ghettos loin de leurs centre-villes. 


Si les beaufs et leurs défenseurs étaient une odeur, ce serait celle du dégueuli. 


Je les laisse aux uns à leurs kebabs et aux autres à leur kinoa. Je vous laisse deviner qui sont les beaufs et qui sont les semi-bourgeois aux grands cœurs. 


Commentaires

bhr@gmx.fr a dit…
Il faudrait pousser un peu plus votre explication sur ses nouveaux Beauf , mais oui cest un peu le genre du new beauf..BYBHR

Articles les plus consultés