Le syndrome de Stockholm des flics- Journul intime 2021. 4

 


"Pourquoi tu déménages pas ? 
- C'est toi qui paie connard ?" 

Quand tu es confronté à des gens baignés dans un confort matériel et vivant dans des zones encore protégées de la horde, tu as toujours ce type de question... Question de pleutre en réalité qu'il faut traduire par : 

"Mais abandonne, laisse leur le terrain. Après tout, ils ont gagné." 

Le souci, c'est que je ne suis pas de cette communauté de lâches qui me reproche ma colère parce qu'elle pense sincèrement que je ne suis qu'un gros beauf intolérant, blanc, trop vieux et potentiellement fasciste. 

La fureur quotidienne qu'ils ne vivent jamais mais qu'ils défendent bec et ongles du moment que ça ne se passe pas chez eux, est pour eux la résultante du capitalisme méchant sur des populations victimes. Ils oublient que 90% de la population de ce quartier où je vis possède toutes les origines du monde où l'on est allé puiser la main d'œuvre et qu'ils en ont tous plein le cul des lascars, leur furie dangereuse, néfaste et menaçante. 

Je ne suis pas de la culture de ces saints protecteurs de mes deux des défoncés de quartier. 

Moi aussi je bois, moi aussi je suis issu d'une lignée de pauvres, moi aussi j'ai vécu toute ma vie en HLM, et surtout, je suis vraiment de gauche. Et aucune personne se réclamant de gauche ne s'est soulevée pour défendre les mafias, qu'elles fussent internationales ou locales. La gauche défend les travailleurs exploités, les chomeurs virés comme des merdes par les patrons qui les ont importés pour les exploiter en vue de proposer des produits à cette classe moyenne ou riche tant politisée et donneuse de leçon. 

À ces donneurs de leçons, ces porteurs de compassion pour ceux qui pourrissent la vie des véritables prolétaires de toutes les origines, je leur dis une chose : que ces mafias locales déferlent sur le pas de votre porte et nous en reparlerons de votre tolérance de merde, votre posture anti flics qui traduit votre pauvreté politique et intellectuelle. 

Car le problème n'est ni la police ni l'état. Le problème ce sont les planqués, les lâches, ceux qui, quand ça ne les abîment pas personnellement, pissent leur morale de traîtres sur le visage de ceux qui trinquent. 

Les gens de gauche, ceux que l'on entend partout, sont d'immondes parasites qui chient intégralement sur toutes les lignes de force de ce que fut la gauche. 





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