L'homme blanc est responsable de tous les maux contemporains. Journul intime 54.

 


À croire les "progressistes" (ceux qui progressent à pas de loup), il n'y aurait pas de guerre. Selon eux, ce sont les "autres" qui, c'est-à-dire ceux qu'ils classent dans le ghetto de leur imaginaire pathologique qu'ils nomment "Faschosphère" , inventeraient les idéologies intersectionnelles, décoloniales ou décolonialistes ou "genristes", etc. En réalité, les "progressistes" pensent qu'ils produisent des putains de thèses scientifiques totalement dégagées d'idéologie.

On pourrait se foutre de ces gens s'ils n'étaient pas désormais dominants dans les enseignements universitaires, dans les cercles d'influence, dans les grandes entreprises.

En réalité ces "progressistes" qui se réclament de Bourdieu ou d'autres sont une version maligne de courants de recherche passés. Ils sont la version dégénérée de ceux qui remettaient auparavant en cause un ordre absolu et pour le moins destructeur pour une bonne partie de l'humanité.

Désormais les "progressistes" ont fait main basse sur tous les pouvoirs. Censeurs, menaçants, aux manettes, ils ne tolèrent et ne laissent plus aucune possibilité de s'exprimer à ceux qui furent auparavant les dominants. Ils sont devenus les maîtres.

Plus de questions à se poser : l'homme blanc est responsable de tous les maux contemporains, les féministes universalistes sont les suppôts de la domination raciale blanche, les noirs et par extension les maghrébins sont les victimes perpétuelles des blancs. La France serait donc un pays totalitaire, et surtout l'ensemble de sa composante blanche serait coupable d'être une race (oui ils définissent les personnes par race puisque les racisés seraient ceux qui ont une race du seul fait du regard des blancs racistes). Ces progressistes, universitaires ou non, définissent les immigrés d'Afrique comme les "indigènes de la République". Ce terme vient d'une sociologie de la domination post-coloniale en Amérique du Sud, des blancs sur les indigènes.

Or, si l'on cesse d'inverser le paradigme comme des débiles, en France, l'indigène de la république, c'est précisément le blanc!

Deux definitions au mot indigène :

1- Qui est né dans le pays dont il est question.. 

2- Qui appartient à une population implantée dans un pays avant sa colonisation.

Dans le premier cas, quelque soit ton origine, si tu es né en France, tu es un indigène.

Dans le deuxième cas, tu es la population qui était là avant qu'une autre vienne s'y implanter.

Par la force, par l'invasion délibérée d'une population sur une autre OU par l'implantation de populations non natives qui s'installent en lieu et place de la population qui y vivait initialement.

Donc pour la première définition, être un indigène parce que l'on est né sur tel territoire fait de toi un indigène. Dans le cadre des principes de la République, toute personne, blanche ou non blanche née sur le territoire est donc un indigène. Mais les indigènes de la République ont brisé le pacte en rendant supérieurs les principes d'exclusion racistes dont ils auraient été ou sont effectivement victimes sur tous les autres principes d'injustices pour lesquels précisément les révolutionnaires ont lutté pour l'instauration de cette république française. Ils ont décidé d'être les victimes numéro 1, d'autres, des blancs universitaires ultra privilégiés eux, ont décidé d'orienter leurs thèses pour conforter cette hiérarchie des victimes.

Les indigènes oppressés sont donc victimes numéro un et particulièrement d'autres indigènes qui, eux, sont blancs, partant du constat que tous les indigènes blancs ont été des colons, ou colonisateurs, tous des fascistes, tous des oppresseurs, des racistes, des privilégiés.

Puisque cette thèse est tout de même flasque et fétide, j'en viens donc à la seconde définition du mot indigène. D'après cette dernière, si l'on s'en tient au respect des mots, définit les blancs, franchouillards, "souchards" comme étant strictement les indigènes en France. Ils sont les composantes d'un peuple, certes diverses, mais formant le corpus initial et centenaire et parfois millénaire du peuplement du territoire. Ce peuple a son histoire, ses guerres, ses oppressions, ses révolutions, ses oppressions, ses élites et ses oppressés, son rayonnement et son obscurantisme. Selon les régions, les territoires, ils ont formé des spécificités au fil des siècles, des architectures, des édifices, des liens sociaux, des croyances. Ils ont modelé les paysages, ils ont parlé des langues locales et ont développé une langue commune. Ils ont été occupés tout comme ils ont occupé. Ils ont massacré tout comme ils ont été massacrés. Ils ont intégré des populations non indigènes, ils ont créé des villes ouvertes tout comme des villages renfermés sur eux-mêmes. Ils ont reçu des vagues migratoires tout comme ils ont formé des vagues migratoires dans d'autres pays ou sur d'autres continents (exemple le Québec). Et aujourd'hui certains ressentent un plaisir immense à accueillir des individus venus d'ailleurs et d'autres se sentent dépossédés de leur Histoire, leur vision, leur morale, leur identité par des personnes venues d'ailleurs. Ces derniers se sentent colonisés par des êtres qui ne vivent pas comme eux, ne pensent pas comme eux et qui ne veulent pas vivre comme eux. C'est à chacun de gérer ça.

Quoiqu'il en soit pour les deux définitions, les indigènes de la République sont non seulement des imposteurs mais pire, ils sont une immonde idéologie de l'imposture, de la bêtise et une forme de fascisme moderne qui, quoiqu'ils pensent, exclue, cherche le bouc émissaire et surtout engendrera une guerre civile tôt ou tard. Et je le dis par avance, ces "indigènes de la République", même s'ils remportent quelques batailles seront au terme de cette guerre dont ils sont les seuls initiateurs, les perdants. Dans le droit ou par la violence...

C'est tellement dommage de falsifier la lutte contre l'oppression et d'en faire des armées d'ordures revanchardes et malsaines.


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