L'adieu aux artistes péteux gesticulant dans Paris


Revenu ragaillardi de notre escapade à Lumbres dans le Nord à la rencontre de Insolo Veritas. Après plus d'un an en léthargie artistique et fatigué du snobisme intellectuel et artistique parisien, je retourne à mes premières amours, la création sans filtre, sans egos débiles, sans recherche de gloriole mainstream ainsi qu'au Nord de la France mais aussi de la Belgique d'où je suis originaire. Mon dernier roman d'ailleurs sorti en 2020, "Je, gosse de Nouzonville", était les prémices d'un recentrage tant créatif, qu'intime mais aussi philosophique.


Il y a de nouveaux territoires à explorer, une expression qui me va et qui va m'amener à croiser des artistes qui se bougent le cul et qui ne choisissent pas la marge pour se la péter dans des pseudo-lieux de création. À Paris, il n'y avait plus que la Cantada où je connaissais cette authenticité. Depuis sa fermeture en 2019, je crois que je me suis retrouvé orphelin d'un monde de liberté réelle, bien loin du conformisme pseudo-rebelle de milliers d'artistes péteux gesticulant dans Paris.


"Comment tu épelles Paris ?

- P A R I S

- Non non non, Paris, ça s'épelle M E R D E."

(Taxi girl) 


Au-delà de la boutade, je ne tourne pas définitivement le dos de Paname pour d'éventuels évènements, mais je n'y trouverai plus jamais l'énergie et la transcendance nécessaire pour écrire des trucs potables.


Je vous dis donc à bientôt pour de nouveaux séismes littéraires.

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