La liberté, c'est la mort

 

Remarquez comme ceux qui revendiquent le plus fort leur liberté ont les vies les plus aliénées qui soient. Fans de Johnny, aficionados des free parties, militants "anti-vacs", travailleurs protégés, bourgeois libertaires, salariés de tous poils, étudiants pourtant biens intégrés, retraités proprios,... La liberté n'existe pas et n'existera jamais. La liberté est ce qui a remplacé la nation, cette même nation a remplacé les dieux. De mythe en mythe, d'évolution en évolution, ceux qui tiennent la barre ont livré les légendes qu'il faut à ceux d'une population qu'on ne peut pas juste contrôler avec du pain et des jeux. À ceux-là, il faut offrir une autre friandise. Désormais, c'est la liberté. 


Prenez aujourd'hui ceux qui ne veulent pas d'un vaccin parce qu'il serait un moyen de contrôle des populations ou encore un moyen d'empoisonner les plus dangereux, ou bien un produit inutile pour lutter contre un virus mais qui servirait surtout à gaver de pognon les méchants 1%. 


Et bien allez dans leurs vies à ces grands militants de la liberté. Ils ne sont ni plus ni moins que des hyper intégrés, friqués ou fauchés, mais tous bien dedans la matrice, à payer leurs putains de factures, à mettre leurs gosses dans des écoles (ou précisément on formate l'esprit), à consommer de la merde, à vivre à en crever de l'énergie nucléaire, à mettre leurs photos pourries de leurs états d'âme pourris sur les réseaux sociaux (qui eux leur sucent la moelle et détruisent pièce par pièce les onces maigrichonnes de liberté qu'ils pensent posséder), à rouler sur des routes tracées pour eux, à se faire défoncer par les crédits pour acheter une pathétique baraque, à sucer leurs propres parties intimes avec de la littérature de têtes de gondole, du cinéma ultra propagandiste, de l'info pour débiles mentaux, des compétitions sportives qui n'ont d'autre but que de valoriser la loi du plus connard et du plus riche sur le plus sincère et humble. 


L'amour, le sexe, les drogues, la consommation sont des aliénations auxquelles ils cèdent si facilement. C'est d'aliénations dont ils se nourrissent mais ils appellent ça liberté. Ils pensent qu'ils ont choisi d'aimer, de baiser, de se shooter, de se gaver et pourtant il ne s'agit que de nécessités primaires que leur propre ADN leur ordonne de prendre. Alors la liberté... Hein... 

Les combattants de la liberté en Occident ne sont rien d'autre que des bouffeurs de couilles de puissants. Au mieux, ils sont les idiots utiles de ceux qu'ils pensent combattre, au pire, ils sont les collabos insouciants des puissants qui s'en servent comme épouvantails. 


La liberté, c'est le projet des dictateurs et de leurs sbires. La détestation de la liberté est la conscience pure du fait que l'Humanité n'est qu'une grosse dindon dont les lèvres piaffeuses ne servent qu'à pomper les mamelles de leur propre annihilation. 


La seule liberté qui vaille, c'est la mort. 


Work in progress avec l’artiste Insolo Veritas. 


P. S. : 


Vivre libre ou mourir (Bérurier Noir)


Ou


J'aimerais être libre, éperdument libre. Libre comme un mort-né. (Emil Michel Cioran) 

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