L'ablation de mon prépuce mental
Mais ne m'en voulez pas,
Je ne peux plus vous respirer.
Vous pouvez m'appeler le traître, le mou du bulbe,
Pris en tenaille entre les collabos dociles de la matrice et les opposants aveugles et débiles au système, je me jette du véhicule qui roule en trombe sur la route de l'effondrement.
Je sais bien que je n'ai pas à vous prouver que je vais bientôt mourir.
Dans la lacrymale de votre air lacrymo, je sens et je sais que vous ne respirerez pas mieux que moi.
Soyez conscients que le pendu ne tire pas la langue pour faire rire ceux qui le regardent,
Et le temps n'avance pas pour inventer des flash-back.
Je vous accuse autant que vous m'accusez.
Un jour, j'ai croisé un aéroport qui cherchait la porte 2 dans le hall du bide d'un être humain.
Une autre fois, j'ai vu un péage saturé dans l'anus d'un homme.
Plus tard, j'ai regardé des gens conduits en état d'ivresse par des voitures qui rentraient de soirées arrosées.
J'ai vu un milliardaire faire la manche, un zoo où l'on pouvait regarder des animaux domestiques vivre à l'état sauvage.
J'ai entendu une guitare chanter perchée sur la branche d'un arbre.
J'ai vu un petit garçon manger un ogre et des médecins inoculer des maladies à leurs patients.
Tout ça existe tout comme leurs contraires alors, tel un anaconda qui voulait se faire plus petit qu'un ver, j'ai choisi de vous laisser vous occuper des affaires du monde…
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