Le féminisme qui ne mange pas (ou trop) de pain - Journul Intime 78

 

Alors les féministes bourgeoises et classes moyennes blanches (comme il y a des blancs cisgenres), on vous voit applaudir le prix Nobel attribué à une écrivaine française médiocre alors même qu'il y a tant d'autres écrivaines françaises d'un niveau bien supérieur, tout autant que vous êtes assourdissantes quant à votre soutien pour celles des femmes au monde qui sont parmi les plus combattives, j'ai nommé les iraniennes qui se font tuer pour ne plus porter cet accessoire de soumission religieuse aux hommes qu'est le hijab et le voile en général… Qu'il y ait encore de nombreuses disparités en Occident entre hommes et femmes, soit, c'est un fait qu'il faut corriger jour après jour sans relâche, mais qu'il y ait un gouffre total entre hommes et femmes dans certains pays pour cause religieuse, c'est une autre réalité autrement plus cruelle… qui pourtant ne donne lieu qu'à un découpage d'un bout de mèche de cheveux en signe de soutien… Sans parler de l'interdiction à travailler ou à étudier, à choisir son destin ou à vivre ses libertés quotidiennes.

Il y a des hommes comme moi et tant d'autres prêts à en venir à la force pour soutenir la liberté de ces femmes emprisonnées, battues, passées à l'acide ou soumises aux viols répétitifs de maris tout puissants…

Il est tant que les Sandrine Rousseau et consorts soient sorties du jeu de la lutte pour l'égalité entre hommes et femmes. Car ce combat n'est pas féministe en fait, il est humaniste.

Les néo-féministes sont en fait des puritaines réactionnaires qui desservent les femmes autant que les hommes.

Planquées, planqués, arrêtez de vous caressez le nombril. Il faut passer à la lutte, et cette lutte sera parfois sanglante.

Les kurdes en sont le parfait exemple. Hommes et femmes enfilent les treillis et prennent les armes aux poings pour défendre leurs droits à la liberté.

Donc les planquées et les planqués qui combattent des murs de polystyrène à coups de moulinettes pour faire la soupe, laissez la place aux vrai-es combattantes et combattants.