Nous lui torpillerons le fion - Journul Intime 81


Dans le chien de son corps, j'ai caressé ses poils et humé ses poings, ses mots, ses petites miettes moisies qui postillonnaient de sa bouche en four à foutre. De ses tirs de canons, je n'ai retenu que la retraite. De ses tirs de roquettes, je n'ai vu que son rêve refoulé américain. Un jour, nous jouirons dans ses steppes, et en levrette, nous lui torpillerons le fion. Qu'aura-t-il gagné sinon la puissance de ses ennemis ? En tout cas, dans la bousculade aura-t-il terrifié le con de sa foule qu'il appelle son peuple.

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