Des artistes dignes de ce nom - Journul Intime 109

 



Combien d'auteurs vivants ou morts sont adulés et qui pourtant n'ont vécu ou ne vivent que dans la misère ou en galérant au quotidien ? Un grand = succès commercial et populaire ? Êtes-vous sérieux ? Aucun artiste ne peut être jugé au regard de son succès.
Je vous vois venir bande de petits orteils neuronaux maladifs: je dirais ça parce que je n'ai pas rencontré le succès, que j'envierais à ceux qui sont connus ou honorés ?
Que nenni, petites flatulences beaufs auréolées de vos petites prétentions gerbantes. En ce qui me concerne, le succès, je l'ai connu et je le connais encore. Peut-être ne me connaissez-vous pas parce que selon vous, je ne suis pas connu. Et bien si, je le suis assez pour m'enorgueillir d'être beaucoup lu, beaucoup consulté, et même vendu ! Mais comme vous ne me voyez pas dans les mass-médias ou médias mainstream, vous vous dites que je ne suis rien. Et bien figurez-vous que j'ai refusé de passer dans plus d'une dizaine d'émissions de télé, radios et que j'ai craché à la gueule de beaucoup d'éditeurs et journalistes en écrivant des dizaines de textes contre eux, et même en refusant des contrats.
Est-ce que pour autant ça fait de moi un génie qui aurait fait barrière au star-system ou au book-business ? Pas du tout. Je ne suis pas un génie. Je suis même un écrivain de seconde zone, assez mauvais technicien bien que styliste, d'après moi et uniquement moi. Je n'ai aucune affection pour mes écrits et mieux, je peux affirmer qu'ils sont à chier. Des lecteurs pensent eux le contraire, bien leur en fasse.
C'est sous ce prisme affirmé que je peux dire, étant un vrai bon lecteur (ça j'en suis sûr), complexe et complet, que la très écrasante majorité des artistes dignes de ce nom, des génies, ne représentent que 1% maximum de ceux qui prétendent l'être (et là je suis tolérant).
J'attends les commentaires des salutaires trolls, haters et garants de la culture contemporaine qui signifieront que je ne suis qu'un prétentieux, un acariâtre, un bouffon ou encore un pauvre looser. Mensonge avoué, à moitié pardonné. Mais devons-nous sans cesse faire des courbettes à des sales cons qui se pensent anonymisés parce qu'écrans interposés ?
Il existe des dizaines, peut-être des centaines de milliers d'artistes authentiques dont vous n'entendrez jamais parler parce que vous n'êtes curieux que de ce qu'on vous met dans les rayons des magasins traditionnels ou numériques.
Je peux citer des tas de génies qui ne sont connus de presque personne. C'est d'ailleurs ma vie à moi, ma passion, de les croiser. Certains sont même devenus des amis... Mais ils vivent dans le DIY... Ils se reconnaîtront ceux-là.
Je ne parle pas des dizaines d'autres que je cherche au microscope dans la masse répugnante de l'Humanité, cette espèce dégueulasse qui se targue de lois, de principes, de morale, de foi, de grandes discussions... Je préfère les guerres et les bastons qui définissent cette espèce parasitaire qui ne se nourrit que d'orgueil et de prétention sous couverture de "c'est pas moi c'est l'autre qui est méchant".
Quoiqu'il en soit, cessons de définir la qualité des œuvres à l'orée du succès commercial ou de l'habitude morbide à kiffer les bons après leur décès.
C'est aussi dégueulasse que de dire sur les réseaux sociaux au format statut ou tweet : "c'est dégueulasse, on exploite des enfants pour extraire du cobalt des sous-sols africains" en utilisant un portable gavé jusqu'à la glotte de ce même cobalt.

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