Les riches, les pauvres et les chipolatas - Journul Intime 108

 



Il est beaucoup plus difficile de s'adapter et de supporter une baisse de train de vie pour les riches. Alors que les plus pauvres, ben pas de train de vie, donc c'est vachement plus simple pour eux de s'adapter. C'est pourquoi il est légitime de faire cette réforme des retraites. Ceux qui galèrent peuvent très bien passer de 21 à 19 degrés, de 19 degrés à 17 degrés en hiver. De la même manière, un friqué ne supporte pas les températures morbides estivales du réchauffement climatique, il a besoin de clim', mais le pauvre, ben lui, avec un ventilo, il peut supporter. Normal ! Lui il fait des barbeuks depuis des décennies, il supporte donc les grosses chaleurs.
Car le beauf... euh... le salarié pauvre - qu'il avait qu'à faire une école de commerce - et le chômeur, cet ancien salarié qui n'est qu'une grosse feignasse, peut se suffire d'un bon mille balles par mois pour continuer à se gaver de mauvais rosé, de chipolatas Lidl tandis que les élites ne peuvent se passer de dizaines de milliers de kilomètres en avion pour survivre au Burn-Out provoqué par ces pauvres qui empêchent à la planète pognon de tourner en rond...
Alors si on baisse les indemnités chômage de 25 %, si on grève 10 % de retraite aux personnes les moins favorisées, ça passera, parce qu'au lieu de leurs chipolatas, ils boufferont du quinoa grillé et des haricots en boîte vendus dans leurs commerces préférés : Lidl, la banque alimentaire ou leur potager de balcon à la con.

Commentaires

Articles les plus consultés