Opioïde, mon amour - Journul Intime 121

 
Opioïde, mon amour

Dans le temps déformé de l'immobilité. Toujours les mêmes murs, la même plage chaude, jaune, illuminée par le soleil sensuel. Crépuscule orange inouï.
Mes pieds dans le sable. Les beats battent leur plein, la butte raide de ma bite dans mon caleçon sera bientôt effondrée. Ma libido réduite à la portion congrue du pure orgasme cérébral
Sur ma serviette rouge délavée au motif de raquette de tennis est si petite que même mon cul est ensablé. Le bleu des étoiles qui commence à apparaître. Mon goût de vomis dans la bouche qui s'estompe
Elle vient s'asseoir à côté de moi. Sa peau est miel, ses cheveux bruns et lisses réverbèrent les derniers rayons de soleil. L'air est doux. Les doigts sont enfoncés dans le sable tempéré.
On nous prend en photo. Nous en sommes fiers. Je lèche le sel sur son avant bras fin et parfaitement dessiné. J'en oublie les gens autour. J'en oublie la musique. Je lui glisse un cachet entre ses lèvres pures et roses naturellement. J'en prends un aussi. Le son est sexy. On s'effleure les lèvres. Les langues touchées coulées, le ventre frémissant. Elle se couche sur moi. Je suis très mince. Très en forme. L'avenir m'appartient, la mort aussi. La musique est lascive. De belles jambes de mecs et de filles tortillent autour de nous. Ses seins minuscules tamponnent mon torse offert
On attend. On verra bien. Je crois qu'elle me dit "je t'aime" alors qu'on ne se connaît que depuis cet après-midi… C'est bon, je tripe. Je bande, je crois.
Les étoiles sont des trous de lumière vive dans le ciel presque nuit… Le buvard vient, il transforme l'esprit. Je crois qu'elle n'est plus sur moi. Je crois qu'elle est effondrée à ma gauche, ses doux cheveux compactés par le sable qu'elle enlace. Des dents dures me croquent le cou, le coefficient de mon esprit à l'état de désir intérieur. Les membres secoués. Pas d'éléphants rose ni même de bonhomme Michelin en string, juste les yeux qui tournent à 200 à l'heure dans les orbites.
C'est pas assez. J'enfile un second cachet dans ma gorge… La belle a disparu. J'entends sa voix comme dans une émission de télé. Le temps de me lever, de me débarrasser de mon calbute, de secouer ma bite molle face à l'horizon rouge et noir… Les pieds foulant le sable jusqu'à la mer qui ressemble à un matelas érotique de dernière génération
Les humains puent encore de la gueule jusqu'ici. Je les sens derrière qui me mettent la pression avec leurs beats, leurs ass trous, qu'est-ce qu'ils veulent ?
L'eau est douce. La mer est chaude, je vais la baiser, lui faire passer la plus belle nuit de sa vie, à en faire crever tous les poissons, les homards, les huîtres qui vivent en elle comme un essaim de moustiques.
Je sors ma bite. Qu'elle est énorme. Quelle chatte énorme cette mer, cette flotte infinie de désir pour moi, remuant sa croupe de chaud asse, le dindon dégoulinant, la paire de nibards de vagues énormes bombant jusqu'au ciel… Mes va-et-vient dans ses flux et reflux, le slip aux chevilles, les coups de butoir dans son humidité salée de salope, le sang sluté par ma délicieuse envie d'en découdre avec ses hanches charnues, le chien dans mon œil, le bras ferme, la baise exceptionnelle, le vagin trempée le plus immense du monde, juste pour moi, le premier à la désirer si Hum han je veux je viens je vais jouir ma surface infinie de vices le front je suis je viens jeeeeeee...

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