LE move it de la fesse qui tremble (à te faire chier quand tu mates des émissions culturelles) | 07 juin 2007


Non mais franchement, même s'il faisait bien jour, on s'est tout de suite senti comme dans les raves du début des années 90. A l'époque où on parlait de L. Garnier comme d'un sale fils de pute qui lâchait ses daubes en boîtes de night. Oui. Quand tu penses que depuis plus de 10 ans, tout ça c'est dead, que t'es obligé de payer gravement cher parce que la droite et la gauche juste avant ont contraint les organisateurs à déclarer les teufs. En même temps, voila. On avait des grosses têtes de cadavers après 1 à 2 nuits passées à sautiller dans des champs boueux ou dans les poussières/rouille d'usines désaffectées. On était libre et zombies. Libres d'être zombies, avec le corps brinquebalant bouffé par l'alcool (On s'alcoolisait jusqu'à 24/36 heures d'affilée. On fumait du shit sans cesse. Nombre d'autres gobaient. On sniffait aussi). LEs crottes de nez bien noires, les filles raveuses sur matin toute "râpe à gruyère" dans le vagin. Les queues moitié dures, moitié molles... La techno en boucle dans le crâne. LEs tympans dans le brouillard à force d'avoir bouffés du son sans cesse à fond. Putain. Dormir par terre, dans l'herbe, dans des arrières de camionnettes... Galérer dans la clairière d'une forêt en quête d'un sandwich, un morceau de quelque chose à se carrer sous la canine.
Et puis voilà. Y a tout le reste quoi. Mais j'y reviendrai, je crois.
Andy Verol

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