Délicatement... Ouarf le vieux titre... | 22 octobre 2007


On était secoué à mort. Le chauffeur était furieux, était buté à l'intérieur par les cris, les gens en colère qui lui ordonnaient de les laisser entrer. Il avait une tête d'islamiste. Bizarrement. Oui ça faisait bizarre qu'il se mette en colère. Si fort. Il avait mis la radio à fond. Des sketches d'Arthur. Un type m'a envoyé un énorme postillon sur la joue. Il s'est dillué dans les poils drus de ma barbe. Certains voulaient jouer aux cartes. Mais nous n'avions pas de cartes. Je m'étais forcé à parler avec des hommes et des femmes de littérature. Je ne me sentais à l'aise avec eux. C'est assez comme ça.
Andy Vérol

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