La démocratie, c'était la dictature de la majorité sur les minorités... | 02 octobre 2008

... aujourd'hui, la démocratie est la dictature de ceux qui votent... Parce que, pour l'essentiel, l'Etat a supprimé des bureaux de vote un peu partout sur le territoire. Il l'a fait pour des raisons de coûts, disent les chauffeurs-livreurs qui le mènent... Ces ministres et hauts-fonctionnaires avaient tout prévu avant la crise. Pas prévu tel un terrible complot parfaitement huilé. Loin de là. Ils avaient, avec les dirigeants de l'économie qu'étaient leurs copains, les PDG de multinationales et autres présidents du Medef, de la FNSEA, du FMI, de l'OMC et même -pourquoi pas- de la FIFA, de l'ONU ou encore de l'UNESCO. On avait bandé les plaies là où c'était devenu trop visible. On avait offert des sacs de riz à gros coups de médias "affamés d'infos".
Les mises en scènes des années 90 - 2000 avait un goût de fascisme... J'avais en tête Mussolini qui, pour propagander à gogo en faveur de l'instauration de son pouvoir sans limites, mimaient le fagotage du blé aux côtés de valeureux paysans. Avec son physique trapu, ses manches relevées, il donnait vraiment l'impression d'être un robuste cultivateur, plus performant encore que ceux des vrais paysans qui l'entouraient.
Avant la grande crise et le rejet/vomi de la planète-la-moribonde, on utilisait des images complexes pour bourrer le crâne de tous les citoyens. On livrait à chacun, presque individuellement, ce qu'il fallait pour que chacun accepte le système économique comme la seule et unique voie fiable de développement terrestre. Beaucoup d'agences de communication et de pub où grouillaient des infectes "créatifs décontractés-à-l'apparence-grand-coeur-et-mine-réjouie", proposaient des messages entremêlant les slogans des luttes anticapitalistes passées avec des propositions d'achat affligeantes.
Il fallait donc "lutter", le poing levé, pour son" pouvoir d'achat".
Quand je me mettais à hurler contre ça, moi mais aussi des milliers d'autres, on me rétorquait que je n'étais qu'un gros ringard limite dangereux. "Le monde a changé! Putain!"
Quand l'économie s'effondra, les médias focalisèrent prioritairement sur les classes moyennes et sur les riches qui se retrouvaient sur la paille. On n'entendit plus parler des pauvres, les vrais, ceux qui n'avaient jamais rien eu, qui constituait 80% de la population mondiale et qui devait rendre tout ce qui pouvait leur rester de dignité. Mais pas moi, pas plus que les milliers d'autres crétins de gauche de l'époque n'avaient assez de couilles pour trancher les couilles de ces enfoirés de la classe moyenne, cons à mourir, se morfondant dans un vide intellectuel majeur.
Les citoyens "actifs" étaient des soutiens inconditionnels du capitalisme (contrôlé ou pas). Ils trouvaient les gens de banlieue, les personnes des quartiers, des villes pauvres, dans des situations inacceptables, mais acceptaient qu'on mette en place des états d'urgence quand il aurait fallu, simplement, qu'on interdise à la population des classes moyenneux et des bourgeois de posséder, de gagner assez de fric pour ne penser qu'à leurs sales gueules et celles de leurs cons de proches. Ils trouvaient toujours un prétexte foireux pour ne jamais aller plus loin. Ils votaient pour des réformes de l'Etat anéantissant le seul bien qu'avait pu possedé les pauvres en France: les aides sociales... Ceux-là qui votaient pour le démantèlement du système social français rafistolaient, parrallèlement, leur conscience en votant centriste, centre-gauche ou socialiste, et en refilant un peu de pognon à des associations humanitaires et autres organisations carritatives.
C'est Bruno qui m'a accompagné. On est parvenu à entrer sans que les médecins n'aient pu le repérer. Il met la caméra sur pied. Allume le spot, teste la machine et me lance: "Vas-y, c'est bon, balance la sauce."
Je sors le chibre énorme et congestionné du vieillard. C'est un "performeur". L'un des seuls qui fonctionne en continu. Je sais ce que j'ai à faire. Je sais que ça me debecquete et que ça m'excite en même temps. Se lancer, maintenant, tout de suite. Je me penche et donne des coups de langue sur le gland violacé. Il sent fort, une odeur de pisse frelaté, de sueur acide et de merde. Je le prend à pleine bouffe et le pompe. Avec passion. J'ai des hauts-le-coeur et Bruno de dire: "C'est rien, ça fera encore plus d'effet, lâche toi c'est cool". Je lèche ses bourses poilus, sortes d'abricots ridés... Je le branle lèche, lui bouffe. J'ai en quelque sorte nettoyé sa queue à force de le pomper, d'avaler. Je l'entend râler, respirer de façon saccadée. Je me dis que ça m'exciterait qu'un pépé clamse dans ma bouche, le coeur arrêté. Interruption immédiate de vie. Orgasme.
Il a un jet énorme de sperme. Un sperme très transparent, très fluide. "Bois" lance Bruno. Je bois et vomis illico. Une "huître" sans iode. Putain, je pense qu'il va falloir que je nettoie. "C'est dans la boîte mon gars. t'es trop un ouf. C'est gerbant de faire ça."
"C'est gerbant ouais l'Bruno, mais ça va nous rapporter un tas de fric."
Mon Usine, la suite... (Roman en cours d'écriture).
Andy Vérol

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