Manuel Valls: Annulons la dette publique de 2008 à aujourd'hui!



J'envoie aujourd'hui mon billet d'humeur anti-dette et la pétition à Médiapart, etc. L'idée est de percer les premiers verrous pour éveiller quelques consciences. Quand tu es en banqueroute, est-ce que l'état couvre ton déficit en t'empruntant ce même fric qui sert à te renflouer? Non. Si l'état te renflouait, ne serais-tu pas un peu sa propriété? Si. Pour les banques, non. L'état s'endette auprès d'elles pour les renflouer sans qu'elles deviennent sa propriété. Je veux bien qu'on nous prenne pour des chiens, mais je refuse de me comporter en chien.


Au regard de plein de réactions concernant ma pétition (qui n'est qu'une première étape pour faire annuler la dette) de gens qui refusent de la signer, ça me fait penser au chômeur qui dit, le regard de chien battu: "ça sert à rien que je cherche du boulot, de toute façon, y'en a pas"... Il y a la posture de chien du voteux qui renouvelle les mandats des mafieux qui le dirigent. Il y a l'abstentionniste qui ne se déplace pas et qui dit: "Toute façon, ça sert à rien, c'est toujours les mêmes". Et il y a l'abstentionniste qui sait que le vote ne mènera à rien mais qui, plutôt que de regarder le système, lever le poing devant la télé, prend des initiatives (à pure perte, peut-être, mais quand on essaie pas, on ne sait pas) alternatives, méthodiques et ciblées. La pétition en tant que telle n'a évidemment aucun impact. Mais se pointer devant des ministres, députés, maires, journalistes avec ça, ça grandit l'impact du discours. Je suis également persuadé que ce nombre (qui n'est pas une majorité, mais une "masse" conséquente) suffit à faire baliser les princes. L'idée n'est pas d'effondrer le système. Comme dans toute négociation, on surévalue le prix de départ en pensant au prix réel (plus bas) que l'on veut faire payer. En l'occurrence. Première étape: s'adresser à tous, et rallier des passifs, quelques actifs et provoquer un tremblement tel que les dirigeants s'agacent. Leurs réactions épidermiques (intimidation, procédures illégales, menaces, discrédit de la démarche, tentative d'étouffement médiatique, etc.) ralliera de plus en plus de monde. La prise de conscience est le premier pas de l'action. On n'affranchit pas un esclave volontaire sans lui donner de garanties, sans lui parler de plus-valu. Ainsi l'esclave volontaire (citoyen occidental) sort de sa coquille et se réapproprie sa vie, et, en partie, sa conscience politique. Jeter ses poubelles devant des banques n'a pour seul résultat que de faire taffer plus des immigrés-éboueurs. Manifester avec une estampille politique (droite-gauche) redonne des forces au camp adverse. Poser une bombe renforce carrément le système, et soude les esclaves volontaires à leurs maîtres. Ma démarche n'est pas une chaîne de production ou l'ouverture d'une boutique. L'action (politique) pour l'annulation de la dette ne relève pas d'une stratégie commerciale et économique dont le résultat serait un bénéfice, mais elle relève d'une stratégie de prise de conscience, de tentative d'infléchissement de la politique mafieuse des banques associées à Bruxelles. ça sera un coup d'épée dans l'eau dans 99% des cas. Ce que je vise, c'est le 1% restant. Rien d'utopique là-dedans, je fonde mon action sur la légalité et sur la constitution. La stricte application du discours et des principes constitutionnels.

Le billet d'humeur en préambule de la pétition:

Manuel Valls: "Nous ne pouvons plus vivre au-dessus de nos moyens"... 
En 2008-2009, avec un plan d'attaque établi dès la fin des années 90, les banques ont orchestré un risque de banqueroute généralisée suite à la "crise" des subprimes. En réalité, avec quelques mouvements de lobbying et autres émoluments, elles ont amené les dirigeants occidentaux, et particulièrement le président français en la personne de Nicolas Sarkozy, à livrer l'argent public des états dans ces mêmes banques... en empruntant cet argent à qui? Aux banques que l'état était censé renflouer... L'addition est salée. De moins de 1300 milliards de dettes, la France est passée, suite à ce hold-up historique des banques, à près de 2000 milliards aujourd'hui, soit plus de 700 milliards d'euros. Ceci s'appelle désormais la "crise" de la dette publique. Il faut greffer à ça les intérêts de la dette, donc de l’argent pour enrichir encore plus les banques (et les classes dirigeantes) que nous avions "sauvées". Donc, cher Manuel Valls, nous ne vivons pas au-dessus de nos moyens, nous payons très cher une politique de mafieux, d'escrocs, de délinquants en col blanc et de politiciens à leur solde. C'est pourquoi, aujourd'hui, nous en appelons tous les français à entrer en résistance quelque soit leurs origines sociales, politiques, religieuses et philosophiques en exigeant la mise en place des cinq points qui suivent :
1- Que justice soit faite. La horde des dirigeants du monde occidental de 2008-2009 (Nicolas Sarkozy compris) doit être mise en examen immédiatement pour détournement d'argent public, trafic d'influence, escroquerie et corruption. Une plainte collective doit être déposée en ce sens.
2- Gel de ce surcroît de dette d'au moins 700 milliards et soumission au vote (référendum populaire) pour son annulation pure et simple (Ce qui a été fait en Islande). S’il existe bien un déficit des dépenses, l’essentiel de la dépense publique est consacrée au remboursement de la dette et ses intérêts colossaux. Les classes dirigeantes et leurs armadas de soldats-économistes affirment que les plans de « relance » qui ont engendrés la ruine des états (de la France en particulier) ont permis de contenir un effondrement généralisé. Faux : ces plans ont permis un enrichissement historique des classes dirigeantes, une prospérité gigantesque du monde financier (banques + places boursières) et une paupérisation lente des populations, par le gel ou la baisse des salaires, l’augmentation massive du chômage, l’impossibilité de relancer l’économie réelle. En a découlé un effondrement des recettes fiscales et sociales, contraignant à plus d’austérité, plus de destruction des services publics et par conséquent… en creusant encore et encore la dette.
3- Réunion extraordinaire de tous les dirigeants européens pour décider de la suppression de toutes les agences de notation qui ont orchestré ce scénario dans les années 2000, qui ont également acculé les états (pression des marchés sur la souveraineté budgétaire des états). Ces agences inféodés aux dirigeants économiques privés ont l’outrecuidance de noter les états et de les faire s’allonger devant le monde des finances.
4- Mise en examen de tous les ex-dirigeants de Goldman Sachs présents à la tête des états et des finances de ces états (Troïka en Grèce, Gouvernement italien, etc.).
5- Si les quatre points précédents ne sont pas mis en place, nous exigeons la démission immédiate du président François Hollande qui aurait du "faire la guerre à la finance" et qui, dès son accession au pouvoir, demande aux français, sous l'égide de son premier ministre Valls, de rembourser le casse du millénaire de 2008-2009...
En signant cette pétition, vous reprenez la main sur le bien public, sur l’Histoire et vous contribuerez à mettre au pas les escrocs idéologiques et économiques que sont les dirigeants privés et publics actuels. Nous ne participons à aucun parti politique, aucun syndicat, aucune organisation idéologique. Nous sommes tous des citoyens français, propriétaires absolus du pouvoir étatique, du bien public et de notre Histoire. 

Si nous atteignons suffisamment de signatures à cette pétition, nous la déposerons en lieu et place de l’Elysée, en main propre.

Où signer la pétition?


Texte publié également sur Agoravox et partagé des centaines de fois sur les réseaux dits "sociaux":

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/stop-au-remboursement-de-la-dette-150838

Léonel Houssam / Underpay Resistance. 





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