Le foot, c'est de la merde... | 07 mars 2009

Tout petit, Bastien, de Cergy à Ivry, baignait dans la culture de quartier, l'impérieuse nécessité d'être dans une équipe du ballon rond. La chose la plus banale au monde, la non passion, les poncifs lourds du jeu d'équipe, de la compétition, de la concurrence, de la virilité universelle et de la victoire... Car ce sport ne véhicule pas la fraternité, il transporte les virilités, la masculinité basique, celle capable de coup de « bouler » un abruti, d'être le roi d'un championnat pathétique, d'être la chose pourrie d'un système, le capitalisme. Car le football n'est que ça : un échange de bons procédés. Donner à ceux qui participent à cette machine, une place en haut, aux côtés des puissants, les possédants. Le sport le plus populaire du monde occidental est l'un des vecteurs et pourvoyeurs de la pensée capitaliste que Bastien, plus tard, dira combattre...
Le football est sans doute si populaire parce qu'il assoit la puissance des forts (qu'ils fussent « cools » ou récalcitrants) et qu'il exclut d'emblée ceux qui ne se sentent pas capables de s'adapter à la violence hormonale des couillons fiers de la chaussette, du short et du dribble (« C'est un artiste ! » ils disent...). Le foot est un sport inégalitaire. C'est un sport d'apartheid sexuel au minimum, comme la plupart des sports.

Le seul intéret de ce sport, c'est de pouvoir observer, en concentré, tout ce qu'un groupe de couilles peut faire de pire...

Andy Vérol

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