Pour en finir avec les indignés. L'Etat-nourrice, c'est fini? | 23 octobre 2011

Avertissement à François Hollande, aux indignés et leurs sbires:
Majesté de sa chute de reins... Elle le sait, elle en joue, je ne l'empalerai pas... Elle le sait, elle revient de loin, ce n’est ni un frigo ni des vacances à la mer qui la contenteront. Pour elle, l’accession au pouvoir nécessite l’usage de tous les procédés, y compris les plus infâmants. Des couloirs étroits et voûtés, qui vous râpent les épaules et vous forcent à vous courber... L'odeur du sang séché partage la vedette avec celle de la pierre humide... La tare de ces gens est de n'avoir jamais su dire non à un patron, un maître, un conjoint ou pire, à leurs gosses... J'apprécie le tic-tac de mon énorme horloge et pense qu'il va falloir que je refasse mon vernis des pieds... "Cut me like a knife", ça braille dehors, un petit groupe d'excités tente de faire pression, sans comprendre qu'ils paieront la facture qu'ils nous ont poussés à créer par délégation de pouvoir. Ils voulaient une santé gratuite? Nous allons les saigner pour ce caprice de citoyens pré pubères... il ne sert à rien d'expliquer aux gosses gâtés qu'ils vont en chier à l'âge adulte... Ces citoyens issus des Trente glorieuses s'étaient plus à bouffer un plan Marshall, des dettes, des infrastructures routières, commerciales sur le compte de la famine et la souffrance des autres... A présent, ils jouent aux indignés parce qu'ils savent que leur chute est inexorable... Citoyen-consommateur, rien ne sert d'hurler, je t'empalerai quand même... hélas, et surtout, il est râleur comme le gosse à qui on dit de cesser de sucer sa glace devant un autre gosse qui fait la manche... c'est précisément ce que ces gens qui manifestent dans les capitales occidentales ne comprennent pas... Il n'y a d'indignés que ces gens qui se sont pris les pieds dans le tapis de la consommation et du tout, tout de suite... Une connexion internet, des ordinateurs, des médias à gogo, des autoroutes du soleil, des assurances chômage, maladie, retraite, appart’ et bagnole… L’eau courante, la clim’ en été, le chauffage en hiver, des allocations familiales, des ramassages de poubelles, du tri « sélectif », des quartiers « populaires » grillagés,  à l’écart, des ogives nucléaires, des légionnaires surentrainés, une industrie de l’armement, une agriculture intensive, des supermarchés « sur-achats-landés », des parkings, des hôtels, des campings, des restaurants 3*, des ONG, des dons « bonne consciences », des maisons de retraite, des hôpitaux psychiatriques et un Samu social, pour jeter la misère, la maladie, la folie, le grabataire hors de la vue. La télé s’en charge, reportages sur les minables, les crimes ponctués de pubs et d’émissions sur les recettes de cuisine… Tout est organisé pour que des enfants gâtés ne comprennent pas que la misère n’est pas celle qui naît chez eux, mais bien celle qui a toujours eu lieu ailleurs… Pas de culpabilisation de ma part non, je les empalerai à la fin de l’orgie… Je laisse à mes concurrents le soin de les endormir avec leurs balivernes : « Défendre le pouvoir d’achat », « les primo propriétaires sont dans la mouise », « les surendettés n’en peuvent plus ». Je les empalerai aussi, mon administration les couvrira de honte lorsqu’ils feront la queue pour deux carottes et un os à moelle, lorsqu’ils supplieront de leur rendre leur gloire passée… Mes pseudo-adversaires leur promettront tout pour prendre ma place… Mais je me réincarnerai en eux, le jour venu, et les empalerai par surprise. Je serai le candidat vert, ou le candidat rose. Ils choisiront la couleur de leur Dracula, avant que je ne les endorme un peu à coups d’ultimes dettes, d’ultimes promesses, de vains songes, de « rêves » comme dit le gros riche qui bouffe gras à tous les râteliers… Endoloris par le ronron des chansons douces que leur chantait leur maman-état, je les inviterai au banquet final… Un espace bien achalandé qui leur fera pousser un « ouf » de soulagement. Groggys par des embauches de flics et de profs, anesthésiés par mes pseudo-conférences citoyennes, je les enivrai avec l’ivraie que je leur aurai servie, ils iront de bon cœur dans la grande cour de mon château, ce grand stade à la pelouse fraichement tondue,  ils iront, seuls (Sans qu’il est besoin d’user de matraques et de bombes lacrymogène, encore moins de Phamas), s’empaler sur les pieux de bois que j’aurai taillé avec amour… Ils roulent des mécaniques dans l’isoloir, dans la rue, dans les médias… Je rirai à leurs dépens, de voir leurs anus transformées en urnes apocalyptiques.

Andy Vérol

Commentaires

Articles les plus consultés