Les sous-rebelles, les lâches, les tocards climatiques | 11 août 2012

Je ne vois pas, j'alignais les morceaux usinés d'une vitrine cradingue avec un sourire d'order jailli des verres grillagés d'une épisseuse des quartiers bronx d'une olive trainarde croisée à Munich Ouest... J'te vois le bourge d'en face, tu te fous d'ma gueule parce que je referme le store de façon manuelle... J'ai pas fait la guerre du pétrole moi, encore moins celle du gel-douche ou de la love-bite-generation… J’ai fait qu’une guerre moi, c’est celle du crever seul, sans ton petit jardin retraite pôpô et tes fameuses virées à vélo et entre côpines, môman. J’ai pas eu vos cancers, vos manifs, vos espoirs et vos utopies jetés aux chiottes pour faire de moi un enfant-rond, avec finish minable de l’enfant-voix, la zone libre, le tas tricard de biens élevés dans votre monde sans usine, plein de frigos, de flics, de chaussées nettes et de « villes fleuries »… Ces conneries… Vos mangez 5 fruits 5 légumes et fumez surtout pas les joints que j’me suis mis, les bites et les chattes que j’me suis soulevé tout en jouant les puritains avé la progéni-pourriture… L’à l’ouest, le vôtre, c’est votre rien d’nouveau… Les feignasses, les sous-rebelles, les lâches, les tocards climatiques que vous avez dégueulé avec vos organes sexuels baveux ne sont que de lamentables crevettes roses flasques noyées dans la mayonnaise, en bord d’assiette… Si t’es ça tais-toi… Trime un peu ton suicide de pleureuse plutôt que labourer des champs de réveil matin, des déserts de bouchons gris d’bagnoles diesels, des cancers ridicules, des pauses vinaigres dans le string-savate qui bave sur tous les culs gras et professionnellement « indépendant » des filles et des mecs… mo-dernes… Nah…
Une jolie trace de sale suit une route ruineuse juste en-dessous de nous. Elle n’est pas plus bête qu’un ban d’tessons, une ville ou un cramons… A vivre, filons bien matin… (Tête-impasse)./..

Andy Vérol

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