La wehrmacht au plus fort de ses séances d'UV






7 juillet 2011: la lente litanie du chagrin d'amour. La tente tient. L'enfant ne peux me voir.

8 juillet 2011: le cloud de mon cœur, le cornichon de ton con, ton absence me manque, tes crises de nerf me calment, tes bruits de talons dans le couloir me rappellent la wehrmacht au plus fort de ses séances d'UV. Tu es la hold-uppeuse de mon immense coffre-bide, mon torche-cul dans les draps blancs. Je t'écris des avions en papier tandis que tu rançonnes quelques vits dans les latrines plastique d'un long court. A toi de me tendre tes prothèses mammaires en attendant ta momification dans la cage plexi d'un sexshop à guirlandes lumineuses.
J'ai du linge à faire. L'enfant est une mine de crasse sans fin. Pas de nouvelles de mon Alice. J'en ai fabriqué une copie approximative avec des coussins, des ballons de baudruche et des bouteilles en plastique. J'ai dit à l'enfant de ne pas entrer dans la chambre de "beau-papa et de maman".




9 juillet 2011: De la confiture sur une tranche de pain de mie grillé en regardant les mecs pleins de poussière qui courent avec un corps mollasson de gosse sorti des décombres d'un immeuble soufflé par une bombe et dire à l'enfant: "détourne le regarde, je veux pas que tu vois ça... Et arrête de cracher ton biscuit!".

Léonel Houssam

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