Ma sextape avec Narciso Rodriguez



Je donne les restes de moi à Narciso, la voix grave, la cambrure solide, le portefeuille flippant, bourré à bloc. Je suis prêt, j'ai bu le vin, j'ai regardé des starlettes nues se faire tringler dans des parodies d'Hollywood, quelques pages de météo avec la dame assez vieille en jupe, un peu usée, éculée, non pas enculée, une mamie presque, une voix claire... et quand je suis enfin fait pour la nuit d'enfer, le calvaire, le champagne qui pétille sur la table de nuit, la couette secouée, les poussières enlevées. Il entre, il se promène, il laisse descendre le peignoir et dévoile son corps, son corps épais, son corps poilu, son gros pot de confiture qu'il verse sur ma cuisse... son con qui ressemble à un méga-trou-noir, ses petits pots salauds, ses petits mots doux, il pue, il fuie, il fait semblant de ressembler à un président de la République... et s'occupe de moi, ficelé, cambré, attaché... 

LH

Commentaires

Articles les plus consultés