Dans le ventre-niche des procréatrices





Je renvoie tout le monde dos à dos, des côtelettes en bluettes, des caresses réduites à l'état de ratatouille, de gribouille, d'andouilles riant édentées devant les jeux télévisés. Jus de jingle pour introduire la soupe de navets qu'est la vie, en vue d'une implosion distillée dans la foule après être passée au sécateur. C'est un miroir, des idées noires, des petits chiens qui aboient dans le ventre-niche des procréatrices qu'on cache derrière les murs, derrière les paravents en tissu, des grilles de coton, des parois de hurlements de bruits blancs pulvérisés plein les faces façon produit à chiotte. Un chuchotement dans le cul, le nez dans un bol de corn-flakes au petit matin, guerre des miettes sur la nappe à pas cher massicotée par quelques ouvriers dociles. Une sensation perpétuelle de ne jamais sortir d'un tunnel...

Léonel Houssam

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