Fin de l'aventure avec les éditions La Matière Noire




Je remercie les éditions La Matière Noire et particulièrement le boss, Victorien, qui ont publié mon micro-roman Seconde Chance ainsi que la version numérique de mon premier roman « Les Derniers Cow-boys français », mais aussi pour avoir accepté de diffuser gracieusement « Le Manifeste de l’Acharniste », version numérique dans toutes les librairies en ligne de France et de plus loin.
L’édition indépendante souffre depuis des années. L’édition en générale est affectée par la désaffection des lecteurs mais aussi par la « dé-littéralisation » de la littérature… Les auteurs ramaient depuis le XIXème siècle, et ils continueront à ramer au XXIème siècle, d’autant plus ceux qui souhaitent mettre de sens, du fond et prendre des risques tant stylistiques que narratifs… Ce n’est pas un combat. C’est la vie.
Je regrette cependant cette maison d’édition qui alliait rigueur, amour de la littérature, risque et désir de proposer « autre chose » aux lecteurs potentiels.
Je ne sais pas où je vais, mais c’est ainsi depuis toujours. 2016 annonce pour moi le début d’une quatrième décennie d’écriture… Je continuerai à décrire, analyser, fictionner le monde qui s’éteint, qui a déjà disparu.
Aléa Extinctio Est.

Léonel Houssam

Photo de Wilfried Salomé avec à gauche Victorien, boss de la Matière Noire et à droite Léonel Houssam (ex-Andy Vérol). Eté 2014. Nîmes.

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