Trop de misère humaine sur Facebook





Trop de misère humaine sur Facebook. Rien de nouveau sous les écrans... Mais qu'est-ce que les gens attendent d'un écrivain/pamphlétaire/scribouillard sur ces réseaux sociaux ? 95% des gens veulent interagir avec l'artiste, devenir "amis"  sans jamais acheter un seul bouquin de l'écrivain. Alors qu'est-ce qu'ils veulent ? Ils pensent l'autre comme une entité négligeable, ne se souciant que du statut et de la fonction de l'autre ? Ils cherchent à se faire un pote avec une spécificité: "Écrivain vaguement connu que je n'ai lu que via ses statuts foireux, qui doit forcément m'aimer parce qu'il a répondu deux trois fois à mes commentaires". Ça doit servir cette misère, ce petit ruisseau de frustrations qui ruisselle dans un cerveau déprimé... Je ne sais pas. Mais je ne supporte pas ça. J'aime lire des écrivains, leurs livres sans avoir besoin d'être leur pote ou de savoir s'ils chient dur ou s'ils chient mou. J'ai du respect pour eux et généralement je prends ma part de lecteur sans en demander plus. 
Facebook m'a permis de belles rencontres, vraiment. Mais je suis seul à décider des affinités, des vibrations, des clashs avec autrui. 
Dans la vie, je suis solitaire, assez sauvage, posé et surtout très bien accompagné. Ma vie est ce qu'elle est et je ne ressens pas le besoin de l'étaler sur les réseaux sociaux sauf quelques fois montrer une bonne bouteille de pinard ou une part de fromage... Cette misère humaine grotesque et affichée sur Facebook ne m'intéresse pas. Je ne raconte pas ma vie mais en matière de misère (humaine), j'ai ce qu'il faut et je fais ce qu'il y a à faire. 
Si certains cherchent un ami en moi, il y a peu de chance que ça se produise... 


Commentaires

Unknown a dit…
Je comprends parfaitement votre point de vue sur l'uniformisation des individus en général et de l'attentisme frileux des éditeurs..Ce que nous cherchons,- au risque de me tromper, nous ne le trouverons plus,pendant une longue et obscure période.L'homme,comme vous et moi,n'a plus de liberté à rêver car, le rêve leur est servit chaque jour à grandes doses par de l'infantilisation pour les individus âgés et du paternalisme pour les mômes.Voie intellectuelle sans issue.La misère sera au quotidien partout dans ces réseaux sociaux anti-chambre et mouroir de l'intellect.Bien Amicalement.

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