Larry Brown, L'usine à lapins. Impressions de lectures 1


Je me lancerai parfois dans la "critique" littéraire, disons plutôt mes impressions de lectures. Ce ne sera pas l'écrivain qui s'exprime mais le lecteur lambda, la ménagère de moins de 50 ans qui vit en moi ou le vieux retraité cabossé qui gigote dans mes entrailles. Il ne s'agit pas d'impacter tel ou tel ouvrage, c'est plutôt une manière de partager un avis sans prétention, dans le cadre feutré de ce blog redevenu confidentiel. J'ajoute que mes lectures ne sont pas conditionnées par l'actualité ou la rentrée littéraire ou le prix machin-chose. Je lis comme les livres débarquent dans ma bibliothèque, au gré des conseils d'amis, de coups de cœur, de critiques, etc. 

C'est parti: 

"Déconseil" du jour: que celui ou celle qui m'a conseillé ce roman se dénonce immédiatement! 470 pages de descriptions à en avoir la nausée, l'atmosphère ringarde d'un polar des années 80, fort bien écrit (hyper classique), personnages bien identifiés... Mais pourquoi ? À quoi bon ? J'attends plus de puissance d'un roman noir. Un écrivain qui se regarde écrire, un écrivain honnête, studieux, un écrivain qui va satisfaire ceux qui aiment les chroniques de vie à l'américaine, bien huilées, avec des aspérités convenues... Il y a plus de trente passages dans ce roman où je me suis dit: "Putain mais on s'en branle de ça" tout en tournant les pages pour savoir quand le supplice allait cesser... Ça ne décolle jamais. Larry Brown est un bon écrivain auquel je n'ai absolument pas envie de ressembler...

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