Les Hommes sont devenus fous, gorgés d’électricité

« Elle est de ces petites villes qui dorment encore la nuit. Elles sont de plus en plus rares. Les Hommes sont devenus fous, gorgés d’électricité, d’ondes, de mouvements incessants. Ils sont devenus perpétuellement éveillés, comme s’ils se privaient du repos pour profiter à 100% de leurs vies cloîtrées dans les mégapoles. Mais Val est différente, elle transpire l’ancien temps, une époque bénie où chacun ne pouvait mener sa barque sans rendre des comptes à ceux qui l’entouraient.  Il y a encore de ça.

-          Et tu trouves ça bien ? Tu ne crois pas que nous sommes déjà trop serrés, étouffés par une vie étriquée ?

-          Tu dis ça parce que tu nies la mort, parce que tu ne la vois plus comme nos ancêtres la voyaient. La mortalité infantile, les épidémies, les crimes, les violences religieuses, ils y étaient confrontés chaque jour, et ça les endurcissait, ils savaient profiter de l’instant.

-          De là où je viens, la mort… »

Extrait non retenu pour mon roman en cours d’écriture.