Savater les pauvres pour ne pas affronter ses dirigeants



Tous nos sans-abris y compris les migrants, ont besoin d'un toit. Ce gouvernement est à la solde d'une hiérarchie que j'appelle la Diaspora des derniers jours (Titre du tome 2 d'une tétralogie en cours d'écriture). Et puis ne t'imagine pas que ces salauds aident vraiment les migrants. Ils les logent provisoirement devant les caméras et ensuite ils sont foutus dehors. En bas de chez moi il y a des Roms, des syriens, des sdf polonais, etc. Je fais un seul colis par semaine pour quatre personnes. Tu déposes le colis, tu demandes si ça ira, tu salues et puis tu retournes à ta vie de privilégié. Pour le reste, ce gouvernement ou les autres utilisent les pauvres, les indigents pour faire passer leur daube oligarchique. On ne paie pas des impôts, des charges sociales pour permettre aux plus pauvres de s'en sortir. 99% de ce que nous payons à l'état et ses agences reviennent aux classes moyennes et surtout aux plus riches... Pour l’essentiel, on se préoccupe surtout de faire payer aux SDF, aux migrants en particulier, une mondialisation ultra-libérale qui bénéficie essentiellement aux élites et leurs troupes fragmentées et aveugles que sont les « classes moyennes » mais aussi les « classes populaires » (celles qui ont un toit pas terrible mais quand même).
Lorsque j’entends, lis, vois la rage de nombre de français contre les musulmans, les immigrés, les « envahisseurs », je peux le comprendre mais cette colère se trompe sans cesse de cible… Parce que la cible est facile. Elle est hors-cadre, hors-loi, bannie, elle est la chair à canons de nos débats furieux et inutiles totalement dirigés par les marionnettistes qui nous dirigent : en y incluant toutes les élites aux manettes, y compris ceux d’extrême-gauche et d’extrême-droite qui en croquent dans certaines municipalités, conseils départementaux, assemblée de Strasbourg, et toutes autres collectivités. Le tous pourris n’existent pas. Regardons-nous tous dans un miroir, la réalité, c’est que nous sommes tous des lâches (on préfère dire qu'on est impuissants, qu'on ne peut rien faire, qu'il faut bien manger, que la nation est là pour compenser notre pleutrerie), accrochés à nos frigos comme à la guibole de notre mère à tous : l’Etat. On lui reproche tout, on lui demande tout, on lui réclame l’obole, la guérison, les solutions… Et comme ça ne vient pas, que cette grosse maman grasse et percluse de métastases de corruption ne nous donne pas satisfaction, que nous ne voulons pas lui trancher la gorge, alors, on se persuade qu’en tapant bien rude sur la gueule de personnes qui ne possèdent rien, on fait quelque chose pour sauver notre peau…

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