L'exhibition pathétique de mes frustrations




Que l'on soit bien clair. Mes articles, statuts, tribunes exprimant les refus répétés des éditeurs à la réception de mes manuscrits, mais aussi mon sentiment de frustration officiel face à ces refus ne constituent pas une exhibition pathétique de mes frustrations. J'ai vendu des milliers de livres par le passé et j'en vendrai encore bien plus à l'avenir.
Je ne cherche pas un emploi. Je ne cherche pas à bouffer avec l'écriture. J'ai organisé ma vie de telle manière à ce que je puisse écrire librement, totalement indépendant et sans limite. Je n'attends donc pas d'un éditeur qu'il me donne ma pitance. Je suis un écrivain libre comme l'étaient Artaud, Passolini et plus contemporains, Didier Wampas ou Laurent des Bérus. Je peux écrire comme bon me semble et faire chier qui je veux parce que je ne suis ni tributaire d'une rente, ni de droits d'auteurs et encore moins d'aides sociales.

J'ai tout le loisir d'écrire totalement sans limite et ce depuis trente ans déjà. J'ai été salarié, intérimaire, chômeur, sous le seuil de pauvreté, très malade et j'en passe. Mais j'ai toujours écrit. Tous les jours. Toutes les nuits. Sans limite. Et je vais continuer.

Si les éditeurs ne veulent plus m'éditer, et bien qu'ils aillent tous se faire voir...

Léonel Houssam

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