Ces influenceurs littéraires qui détestent les écrivains indépendants




Tous les messages suivants sont réels (preuve et nom des auteurs sur demande):

ACTE 1

Voici le message d'une protagoniste de la littérature qui m'écrit ceci alors que je ne l'ai jamais sollicitée, que son festival de bobo n'est absolument pas en phase avec ce que j'écris (je n'écris pas des polars non). Sans compter qu'elle y exprime sa totale ignorance de mon parcours et son blabla sur mon prétendu égotisme est tout simplement l'argument ultra beauf que les curetons de gauche me balancent à la gueule faute d'arguments :
"Bonjour. Votre post apparaît dans mon fil d'actu plus de 24h après que vous l'ayez publié, c'est dire l’interaction qui opère entre nous... 
Je vous avoue n'avoir jamais sauté en l'air à la lecture de vos récits, que je me suis mise à éclipser d'un coup de roulette très vite après le début de notre "amitié", non sans une certaine fascination pour la décomplexion plus qu'égotique qui les (vous) caractérise. Je me souviens avoir accepté votre demande d'invitation par curiosité littéraire, mais aussi parce que la mention "éditions burn-out" m'avait bien fait rire, tant elle coïncidait avec ce que je vivais à ce moment là. Peut-être, comme les quelques personnes aspirant à être éditées ou à élargir leur notoriété, et avec lesquelles je suis connectée sur FB, êtes-vous déçu que je ne vous ai pas repéré et aidé à être programmé à Quais du Polar ... Sachez qu'il y a bien longtemps que le festival (pour lequel je ne travaille plus) établit sa programmation avec les éditeurs, le plus souvent déjà "bien installés", et que, pour ma part, c'est la rencontre et les valeurs partagées avec l'auteur ou l'artiste qui m'animent. Comme rien de tout ça ne se nouera, vous ne m'en voudrez pas de supprimer moi même votre profil de ma liste d'amitié, et ainsi de vous soulager dans la vaste tâche qui semble vous incomber. Je vous souhaite une bonne continuation dans vos projets, beaucoup de "like" et beaucoup de "clics", si ceux-ci vous aident à exister."

ACTE 2


Ce matin, je me faisais violemment critiquer par une des protagonistes du salon "Quai du Polar". Je précise que je ne lui ai jamais adressé la parole et encore moins sollicité quoique ce soit d'elle.
Cet après-midi, c'est au tour d'un des animateurs du "Salon des Manuscrits" qui m'envoie une salve d'insultes en privé alors que je n'ai jamais échangé avec lui (je dis bien jamais). Voilà l'intégralité de son message gratuitement haineux :
"La grandeur est humaine, la petitesse aussi. J'ai décidé de vous offrir le meilleur cadeau d'anniversaire qu'il soit : une sacro-sainte critique! Hola! N'espérez pas qu'elle vous soit bienveillante. Je n'ai jamais été aussi con qu'avec les cons. Et là, en vous écrivant, je vous accorde de l'importance que vous ne méritez pas. Mais c'est que, je vous le dis, vous me repugnez, monsieur.
Il est tellement salvateur de dire à une ordure qu'elle en est une que je ne peux pas me retenir. Écoutez, le bruit du vent, des vagues et le souffle des arbres, le bruit du temps, celui qui court entre les lignes. Celui qui vous souffle à outrance: vous êtes une merde, messire. Je casse le ryrhme: vous êtes un emmerdeur! 
 Je m'interroge, monsieur (?) Burn-out (?), Edouardson (?), quoi d'autre encore (car vous appeler de votre vrai nom me fait perdre foi en l'humanité ), êtes vous aussi bon dans les relations humaines que pour écrire? Si tel est le cas, cela ne doit pas être bien joli!

Par ailleurs, assumez le, vous amusez, Monsieur! Vos luttes et vos querelles insignifiantes! Quoi?! Êtes vous choqués? Mais, c'est votre anniversaire, profitez-en!
Et quoi de plus: quand le murmure de nos ancêtres vient me chanter au coin de l'oreille cette mélopée: pauvre petite ordure, je le répète!
Bien cordialement!
Pierre C.

ACTE 3

3ème message d'insultes gratuites du jour par un mec avec qui je n'ai jamais parlé de ma vie. Son nom: Jonathan Hard. Je diffuse ici ce message (après ceux d'une responsable du "Quai du Polar" et un animateur du "Salon des Manuscrits") :
"Non mais j'ai pas envie de te voir, je m'en cogne de te voir. Par contre la litterature m'interesse et les editeurs en relais du manuscrit également. J'ai passé 3 ans à écrire mon 1er roman, j'y ai laissé 6 kilos et un peu de ma santé, envoyé par la poste l'Olivier et Gallimard m'ont retenu. Donc je sais que l'effort paie, j'en suis la preuve vivante. Toi tu m'as l'air d'être un sacré branleur avec un vrai problème d'ego. Et en plus tu aimes pleurnicher. Mets toi au travail, fais comme tout le monde et arrête de te répandre ici c'est assez méprisable."

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