Cette nébuleuse d’infects d'écrivains intéressés



Entre 2007 et 2015, alors que je connaissais une certaine notoriété liée à mon précédent nom d’auteur (Andy Vérol), des dizaines d’écrivaillons du net se sont rapprochés de moi, faisant l’éloge –bien sûr- de mes écrits, de ma liberté de ton, de ma brutalité à l’encontre des « puissants », de mon indépendance.
J’ai permis (gratuitement, sans en tirer le moindre avantage mais avec la conviction de défendre une certaine littérature) à nombre d’entre eux de se faire un peu diffuser, du moins leur ai-je donné une place dans mes fanzines, blogs et groupes sur les réseaux sociaux. Femmes, hommes, ils étaient tous « heureux » d’être auprès de moi, ne tarissant pas des loges pour ma « génialissime » carrière d’écrivain hardcore.
Me concernant, au fil des années, j’ai fini par ressentir une certaine gêne. Au-delà de ceux qui plagiaient piteusement mon style, mon ton et ma façon de foncer dans les réseaux, il y eut ceux qui étaient là, qui jouaient d’une certaine proximité sans pour autant créer le lien. Mon mal-être a grandi et à travers différents événements plus ou moins violents que j’ai eu à subir et que je ne développerai pas ici, j’ai compris qu’ils n’avaient aucune forme d’intérêt pour mes écrits. Ce qu’ils appréciaient, c’était mes « provocations » mais surtout mon réseau de lecteurs fidèles, d’éditeurs amis ou alliés et de journaux ou médias attentifs à mon travail d’alors.
J’ai fait le choix de briser cette nébuleuse d’infects de scribouillards parasitaires intéressés, aussi répugnants que des sangsues et avides d’une notoriété qu’ils m’enviaient. J’ai fermé mon blog « star », j’ai clos le groupe « La Littérature tue encore », j’ai cessé de publier ma revue « Interlope », j’ai envoyé chier directement (en message privé ou en réponse à leurs commentaires de cire-pompes) nombre d’entre eux entre 2014 et 2015… ç’en est suivi une phase de « représailles » de leur part. Propos haineux, diffamatoires, diffusions de fausses infos sur moi et même usurpation d’identité pour me nuire… Je ne parle pas des menaces de mort, je ne parle pas de divers groupes et blogs qui ont ouvertement pompé ceux qui j’avais créés durant des années tout en m’y faisant mollarder honteusement par des bras cassés de la « littérature » moderne.
Peu à peu, les choses se sont assainies. Les parasites se sont sûrement déportés vers d’autres écrivains à dépouiller ou ont tout simplement cessé leurs activités de pseudo écrivains, réalisant que la vérité d’un auteur, c’est l’écriture, et uniquement l’écriture… Je sais que certains d’entre eux n’ont toujours pas avalé ma contre-attaque. Ils furent saisis parce que je ne les ai pas prévenus. J’ai dit : « Maintenant, tu te casses très loin de moi espèce de sous-merde »…
J’ai tissé depuis dix ans de nombreux liens avec bien d’autres écrivains (du net ou pas) et ils sont eux toujours dans mes contacts. Ils sont talentueux, honnêtes, authentiques. Ils savent également distinguer l’œuvre de son auteur contrairement à ceux qui sont maintenant exclus à jamais de ma République Personnelle.
31 ans que j’écris. 25 ans que je suis publié dans des magazines, revues et fanzines. 10 ans que je suis édité. Je l’ai déjà dit, seules le maladie et la mort m’arrêteront et rien d’autre. Pour ceux qui sont encore et toujours dans mes contacts, je les en remercie de leur présence, de leur fidélité et dans quelques cas de leur amitié. Ceux-là, ils ont leur place dans ma République Personnelle…

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