C'est pas sûr qu'on la gagne cette putain de troisième guerre mondiale. Journul intime 25

 


Quand les armées virales attaquent après 18h00, nous restons prostrés dans nos abris, vissés sur des canapés pleins de nos poils et sueur. Les infos nous annoncent un échec de la grande bataille. L'ennemi continue à anéantir nos premières lignes, ces soldats courageux aux armes immunitaires défectueuses. Comme à leur habitude, l'ennemi et ses hordes de mercenaires épidémiques disparaîtront à 6h00 pétantes, nous laissant le plaisir d'aller chasser pour nous nourrir.

On nous annonce que des troupes encore plus féroces seraient en route, des espèces mutantes qui seraient encore plus assoiffées de morts. Les nouvelles du front ne sont pas très bonnes. L'arme ultime, ces millions de chars, chasseurs et frégates vaccinaux seraient inefficaces face à certains de ces mutants.

L'ennemi à des milliards de milliards de combattants de plus chaque jour. Toute notre industrie de guerre est en ordre de marche mais nous jouons contre des adversaires qui fabriquent rapidement les parades pour nous contrer et des systèmes de défense de plus en plus sophistiqués.

Quand on signera l'armistice avec le virus, enfin vaincu, les foules heureuses fêteront ça sur les Champs-Elysées, saluant nos troupes et notre président victorieux. 

En attendant, nous n'en voyons pas le bout. De défaites en petites victoires, nous devons survivre, nous adapter. Les distractions se font rares et ces horizons obscurcient en amènent certains à envisager le pire. 



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