La guillotine, un instrument humaniste. Journul Intime 31.

 



Vous ne savez pas mais quand on est historien, on sait que les courants dominants, en l'occurrence ceux qui sont portés par les élites économiques, médiatiques et politiques majoritaires sont toujours tyranniques. Par exemple, ceux qui furent des progressistes réellement oppressés, une fois au pouvoir, deviennent l'exacte copie de leurs ennemis. Ils veulent détruire par tous les moyens ceux qui auraient ou ont massacré leurs ancêtres ou prédécesseurs. Savez-vous par exemple pourquoi Joseph Ignace Guillotin est aussi connu pour sa guillotine ?
Et bien parce qu'il était humaniste. c'est lui qui propose la réunion dans la salle du Jeu de paume, Il joue un rôle important dans la formation du Grand Orient de France en 1778.
Guillotin suggère de réunir les élus du peuple dans une salle en demi-cercle, afin que tous puissent se voir et s'entendre, ce qui donnera naissance plus tard à l'hémicycle du Palais Bourbon.
Avec l'appui de Mirabeau, député et secrétaire de l’Assemblée nationale constituante, Guillotin propose le 1er décembre 1789 un projet de réforme du droit pénal dont le 1er article dispose que « les délits de même genre seront punis par les mêmes genres de peines, quels que soient le rang et l'état du coupable », et demande que « la décapitation fût le seul supplice adopté et qu'on cherchât une machine qui pût être substituée à la main du bourreau.»
La proposition de Guillotin vise également à supprimer les souffrances inutiles. En effet, jusqu’alors, l'exécution de la peine capitale différait selon le forfait et le rang social du condamné : les nobles étaient décapités au sabre, les roturiers à la hache, les régicides et criminels d'État écartelés, les hérétiques brûlés, les voleurs roués ou pendus, les faux-monnayeurs bouillis vifs dans un chaudron.
Son idée est adoptée en 1791 par la loi du 6 octobre qui dispose que « la peine de mort consistera dans la simple privation de la vie, sans qu'il puisse jamais être exercé aucune torture envers les condamnés » et que « tout condamné à mort aura la tête tranchée. »
L’erreur de Guillotin aura été de plaider maladroitement pour cette machine le 1er décembre 1789 : « Avec ma machine, je vous fais sauter la tête en un clin d’œil, et vous ne souffrez point. La mécanique tombe comme la foudre, la tête vole, le sang jaillit, l'homme n'est plus. ».
Conclusion et avertissement aux néo-progressistes qui nous pourrissent la vie :
«. Le mieux est l'ennemi du bien »

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