Un esprit solidaire de marionnette de ventriloque
Je crois que j'écris de plus en plus mal parce que vous êtes de plus en plus cons, insipides, des récipients pour vacuité non traitée. Si j'écris mal, c'est parce que j'ai toujours mal écrit, parce que je suis né et que j'ai vécu dans un monde qui ne sait pas lire, pas se lire, qui se contente de l'immédiat avec une espérance de vie inégalée dans toute l'Histoire de l'Humanité.
Si je n'ai jamais su écrire, c'est parce que personne n'est exigeant, parce que personne ne prend le temps, que plus personne ne sait qu'il va bientôt mourir.
Si j'écris mal depuis le premier jour où j'ai écrit, c'est parce que vous voulez être riches sans avoir une goutte de sang des puissants dans les veines, parce que vous voulez être célèbres sans avoir autre chose à dire que de la merde, parce que vous votez ou parce que vous vous abstenez, parce que vous rangez mal votre chambre, parce que vous vous contentez de trois notes et d'un braillement dans un micro, parce que vous me demandez pourquoi je mets toujours une petite cuillère à table alors que ça ne sert à rien, parce que vous ne tenez pas l'alcool, que vous prétendez être libres, que vous ronflez si fort que ça se voit sur votre gueule quand vous arrivez au boulot le matin.
Je ne saurai jamais écrire parce que vous tripez sur des enfants que vous faites aussi cons que vous. Parce que vous êtes nuls en marche arrière et que vous ne regardez pas devant. Parce que vous avez des cœurs malades, un esprit solidaire de marionnettes de ventriloque, parce que vous ne savez pas lire, parce que vous ne savez pas vous humilier, que vous ne voulez qu'exister, exiger de la vie, que vous préférez le néant plutôt que Dieu, que vous préférez Dieu à la douceur d'une caresse.
Je n'ai jamais écrit parce que je n'ai jamais su écrire, parce que comme vous, j'ai un frigo, des ongles qu'il faut couper, des musées qui ne sont que des cimetières, des usines qui ne sont que des friches, des champs qui ne sont que des dépotoirs de métastases. Comme vous, je ne sais pas lire, et je ne lis que pour dire que je lis, pour dire qu'un jour, je saurai écrire…
Si je n'ai jamais su écrire, c'est parce que personne n'est exigeant, parce que personne ne prend le temps, que plus personne ne sait qu'il va bientôt mourir.
Si j'écris mal depuis le premier jour où j'ai écrit, c'est parce que vous voulez être riches sans avoir une goutte de sang des puissants dans les veines, parce que vous voulez être célèbres sans avoir autre chose à dire que de la merde, parce que vous votez ou parce que vous vous abstenez, parce que vous rangez mal votre chambre, parce que vous vous contentez de trois notes et d'un braillement dans un micro, parce que vous me demandez pourquoi je mets toujours une petite cuillère à table alors que ça ne sert à rien, parce que vous ne tenez pas l'alcool, que vous prétendez être libres, que vous ronflez si fort que ça se voit sur votre gueule quand vous arrivez au boulot le matin.
Je ne saurai jamais écrire parce que vous tripez sur des enfants que vous faites aussi cons que vous. Parce que vous êtes nuls en marche arrière et que vous ne regardez pas devant. Parce que vous avez des cœurs malades, un esprit solidaire de marionnettes de ventriloque, parce que vous ne savez pas lire, parce que vous ne savez pas vous humilier, que vous ne voulez qu'exister, exiger de la vie, que vous préférez le néant plutôt que Dieu, que vous préférez Dieu à la douceur d'une caresse.
Je n'ai jamais écrit parce que je n'ai jamais su écrire, parce que comme vous, j'ai un frigo, des ongles qu'il faut couper, des musées qui ne sont que des cimetières, des usines qui ne sont que des friches, des champs qui ne sont que des dépotoirs de métastases. Comme vous, je ne sais pas lire, et je ne lis que pour dire que je lis, pour dire qu'un jour, je saurai écrire…
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