L'Assemblée Nationale pré-apocalyptique

 


Ce qui est risible et même hilarant, c'est que ceux qui avaient institué des législatives juste après les présidentielles afin d'assurer un pouvoir absolu au président et éviter toute cohabitation n'avaient pas prévu que les résultats de ces élections soient à contre-pied de la précédente. A jouer systématiquement la carte du "voter contre", les néo-libéraux (du PS à LR en passant par LREM) qui, rappelons-le, ont - pour ne citer que ça - piétiné le "Non" au référendum de 2005, n'ont qu'un seul et unique objectif: vendre chaque pays du monde à la découpe. Tout vendre et donner une prime exceptionnelle pour la casse occasionnée au bas-peuple et aux classes moyennes de plus en plus déclassées.
Outre le bordel sans nom qui va saisir toute prise de décision du prochain gouvernement, je crains que le camp protéiforme néo-libéral (qui a déjà commencé à prendre ses quartiers au RN qui, pour rappel, est National-néo-libéral) ne saisisse n'importe quel prétexte pour verrouiller définitivement toutes les institutions. Le scrutin majoritaire n'étant plus une digue suffisante pour installer au pouvoir des types (et typesses) qui ne pèsent pas plus de 15% du corps électoral depuis des lustres - et le feront -, au nom de la "démocratie" et pour que les "réformes nécessaires se fassent", ils seront tentés et le feront de saisir l'occasion d'un prochain chaos (guerre, épidémie, catastrophe climatique, ...) pour réviser les institutions et permettre d'instituer les pleins pouvoirs au "Guide" de la Nation.
Nous avons déjà pu le vivre et le subir lors de la crise dite sanitaire. La gouvernance par ordonnances alors même que l'Assemblée Nationale était en situation de majorité absolue pour ceux-là même qui gouvernaient.
S'il y a eu un tel taux d'abstention, c'est parce que l'énorme majorité des citoyens a totalement conscience de ce qui se joue. Tout le monde connait leur projet. Tout le monde subit leur projet. Chacun vaque à son lent déclin vers des jours de terreur de plus en plus nombreux. Je ne préjuge d'aucun avenir en particulier. Me contentant de le deviner, de le ressentir et non de le prédire, j'écris tous mes livres en ce sens...

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