Le bout de chou, la boule d'amour - Espérance de vie 3

 



Ces parents, ceux-là même qui se vantent d'avoir fait des gosses dont ils sont fiers tellement ils ont réussi leurs études "importantes" ou pour lesquels ils éprouvent de la déception tellement ils ont échoué... Il n'y a pourtant bien qu'une chose dont on ne doit pas se targuer, c'est d'avoir des gosses. Fruit de l'éjaculation, de la fécondation, de la pression sociale et de l'instinct.
Tous ceux qui sont ici ou ailleurs, qui lisent ce textes ou qui se touchent en sourdine, ont un corps, un esprit altéré par les hormones et bien leur en fasse d'avoir expulsé un petit être d'en eux. Mais ça, c'est la bête, l'animal, sans doute, en aucun cas un mérite. Et encore heureux qu'ils élèvent la chose plutôt que la délaisser. Comment ne pas être ému par le bout de chou, la boule d'amour, l'espoir d'un souvenir éphémère au-delà de la mort.
L'enfant n'est pas le sujet. Le sujet est le traître. L'enfant est touchant jamais les parents, toujours à parler de leurs progéniture comme s'ils possédaient une autorité sur l'existence.
L'enfant déteste, ils aiment. L'enfant se tue, ou se calque sur eux, l'enfant a des bonnes et les parents baisent de fierté. L'enfant est triste et ils le consolent.

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