Toute cette bourgeoisie médiatique
▶️Toute cette bourgeoisie médiatique qui s'offusque de ces parents qui laissent leurs enfants grailler de la merde pendant des heures sur internet, les réseaux, les Slurpchat, Foutragram et autres TokTok Maboule... C'est d'un pénible... Cette bourgeoisie au service exclusif de l'oligarchie corruptrice triomphante donne des leçons aux populos, les pointant du doigt sous prétexte "d'informer", de parler "des français", relayant sans frein le populisme socialo-centro-droitard et la doxa néo-libérale qui a précisément laminé les milieux populaires.
Et j'entends par là tous les milieux, des banlieues aux campagnes, des grandes villes aux petites, du nord au sud, de l'est à l'ouest... Ça te dégaine un économiste macroniste se targuant d'un prix Nobel d'économie totalement bidon (rappel: ce faux Nobel a été créé par la banque de Suède il y a plusieurs décennies, trahissant totalement la philosophie initiale de ce prix) pour expliquer aux populos, avec un fourbi diarrhéique pseudo-technique que taxer des ultra-milliardaires ne servira à rien et que ce sera la fin de toute l'économie française.
Fadaises de bourges, de su-ceurs de bourges et de clébards de bourges ! Les salaires stagnent, les services publics sont détruits à la découpe, les manifestations sont réprimées avec une violence que nous envierait nos ancêtres les bourrins des années 50... L'emploi, c'est ou un smic ou créer "sa boîte" pour gagner 3 francs 6 sous...
Bref donc la caste bourgeoise médiatique nous apprend que des populos laissent leurs enfants traîner dans la benne à ordures que sont les réseaux sociaux et pire, qu'ils les exposent dans des réels et autres streamings navrants...
La bourgeoisie, cette petite armée au service des oligarques corrupteurs pointe du doigt ce qu'ils n'osent nommer comme ils les pensent : des beaufs. Plutôt que de chercher à laisser la parole à ceux qui ont des solutions, ils te balancent leurs sujets sur "ces cancrelats d'en bas qui sont vraiment que des cons, des fanatiques, des feignasses, des gueux, etc." plutôt que de tendre le micro à ceux qui expliquent que la destruction de l'école, sa privatisation en faveur des privilégiés, ne fait que jeter les enfants des classes populaires dans l'ignorance et une vulnérabilité sévère à toutes les conneries qui sont jetées sur le net.
Il n'y a jamais eu besoin d'internet pour que des cons éduquent leurs enfants comme des cons. J'en tiens pour preuve mon enfance, dans cette France loin d'internet et de la mondialisation où un gosse avait pour loisir d'aller au bistrot avec le daron pour voir des mecs bourrés insultant les femmes, parlant du petit cul de la gamine qui passait devant le rade, clopant dans le bec du gosse en lui disant que plus tard, il serait un champion de foot, de boxe ou un troufion. Ces gros cons de populos, j'en ai soupé jusqu'à la couenne et c'est grâce à l'école que mon esprit a échappé à ce sort de populo secoué par les boniments infects des maîtres du monde. J'y ai développé un amour pour l'Histoire, pour la lecture, pour la géopolitique,... Et malgré les apparences (trompeuses) de mon style péremptoire, pour le doute et la nuance.
Intellectuellement j'ai échappé à ma destinée grâce à une institution qui m'a offert d'écarter mes écoutilles. Je n'aimais pas l'école, j'aimais les vacances. Je n'aimais pas la plupart des matières scientifiques ou sportives, j'aimais jouer avec mon chien dans les bois. L'école n'était pas du tout une passion, source d'angoisses, de traumatismes divers mais ensuite, peu à peu, j'en ai développé des connaissances, de la curiosité, un esprit critique et un goût prononcé pour le savoir, l'analyse et surtout la connaissance...
Rien de ce qui sort du gloubi-boulga médiatique n'a de sens. Chacun balance sa merde et se fout bien des populos, des français... Des camps élitaires y règlent leurs comptes et obligent chacun à choisir son camp.
Je le dis comme je le pense : si vous haissez des personnes que vous n'avez jamais rencontrées dans la vie, c'est qu'on vous a lessivés le cerveau.
Les populos ne doivent pas céder à la logique des boucs émissaires, à gauche comme à droite. Haïr un inconnu est le signe d'un esprit malade et modelé à la sauce bougeoise et oligarchique qui n'a pour seul but : diviser les populos pour continuer à s'engraisser sur le corps humilié des peuples.











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