Les mains des absents




Pour moi une France en friches industrielles, c'était juste sublime. Une revanche. Une famille siphonnée par la mort. D'où ma passion pour ces ruines que j'aimais voir grignotées par la forêt. J'aimais cette nature longuement bétonnée avec un acharnement et un désir méthodique de destruction collective des hommes. Je drainai la poussière sur le bord de ce buffet qui avait été effleuré et touché par les mains des absents. 

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